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 Bataille de Marengo

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MessageSujet: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyJeu 4 Oct - 10:39

La bataille de Marengo eut lieu le 25 prairial an VIII (14 juin 1800), près du petit village de Marengo (70 km au nord de Gênes) dans le Piémont (nord de l'Italie). Elle opposa les armées de Bonaparte aux armées autrichiennes.

« Je croyais attaquer l'ennemi, c'est lui qui me prévient, revenez au nom de Dieu si vous le pouvez encore » écrivait Bonaparte au général Desaix, alors que la bataille de Marengo, mal engagée, tournait à son désavantage. Quelques heures plus tard, Desaix arriva, offrant la victoire au Premier Consul. Cette victoire permit de conclure la guerre entre la France et l'Autriche, et par la même occasion, la deuxième coalition.

Prélude [modifier]
De retour d'Égypte en août 1799, Bonaparte participe au coup d'État du 18 et 19 brumaire (9-10 novembre) de la même année. Devenu premier consul, le vainqueur des Pyramides s'applique à rétablir la paix civile, tout en négociant avec les ennemis extérieurs de la France. Depuis la fin de 1798, en effet, une nouvelle coalition, dont sont sortis les Russes après leur défaite à Zurich (septembre 1799), s'est formée contre la France. Napoléon fait des avances à l'Autriche puis à la Grande-Bretagne, mais il se heurte à un refus.

Contraint à la guerre, Bonaparte imagine une nouvelle campagne d'Italie, beaucoup plus téméraire que la précédente. Il constitue une armée de réserve à Lyon, puis il confie au général Moreau l'action principale de son plan, c'est-à-dire l'attaque de l'Autriche par le sud de l'Allemagne. Pendant ce temps, Bonaparte passera les Alpes par le col du Grand-Saint-Bernard, puis enveloppera l'armée autrichienne et fondra sur ses arrières. Mais Moreau, effrayé par cette double manœuvre, refuse de l'exécuter.

Pendant ce temps, l'Autriche maintient son armée d'Allemagne sur la défensive et concentre tout son effort sur l'Italie. Le général autrichien Melas coupe l'armée française d'Italie en deux : il assiège Gênes, où Masséna est bloqué, tandis que Suchet est rejeté dans le Var. Bonaparte décide, après ces événements, de faire de l'Italie son champ principal de la guerre. Il conçoit une nouvelle manœuvre : il occupera, sur la route de Plaisance à Gênes, le défilé de la Stradella et contraindra ainsi les Autrichiens à la retraite pour couvrir Milan.

Le retard de Moreau, qui doit faire diversion, mais surtout la dureté du siège de Gênes, où l'armée de Masséna est décimée par la famine et les épidémies, obligent Bonaparte à franchir les Alpes par le chemin le plus court, mais aussi l'un des plus difficiles : le Grand-Saint-Bernard. Le 23 mai, le passage est terminé. Le 2 juin le Petit Caporal entre à Milan, mais le 4 Masséna capitule à Gênes. Bonaparte doit encore changer de plan de campagne.

Pour éviter une jonction des Autrichiens avec les Britanniques, attendus à Gênes, Bonaparte doit accrocher Melas entre Novi et la côte. Le 13 juin, il n'a toujours pas localisé le gros de l'armée ennemie. Il envoie donc le lendemain son armée à différents points stratégiques. Deux divisions sont envoyées en reconnaissance : la division Lapoype sur la rive gauche du Pô, et au sud la division de Desaix. Quelques heures plus tard, les Autrichiens franchissent la Bormida, par deux ponts que les Français n'ont étrangement pas détruits. Pendant la nuit du 13 au 14 juin, les Autrichiens bivouaquent en face des troupes françaises avec interdiction de faire du feu.
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyJeu 4 Oct - 10:40

Les forces en présence [modifier]
Les Autrichiens alignent 3 corps d'armée. O'Reilly, avec 3 000 hommes, est situé à droite. Au centre se trouve Melas, avec 20 000 hommes. Enfin, situé à gauche, 7 600 hommes sont sous le commandement de Ott. Soit 30 600 hommes dont 7 500 cavaliers. Ils rassemblent environ 180 canons.

Bonaparte, privé d'artillerie et de 15 000 hommes envoyés en reconnaissance, dispose de 24 000 hommes (composés du corps de Victor, de Lannes, de Monnier et de la Garde consulaire) plus 3 700 cavaliers (sous les ordres de Kellermann). Les Français disposent de 15 canons.


La bataille [modifier]

L'armée autrichienne se déploie la première, dès 8 heures du matin, mais très lentement. L'armée française, mal réveillée et ne s'attendant pas à être attaquée n'est ni déployée ni en ordre de le faire, elle s'échelonne dans la plaine de Marengo, dans le Piémont. L'artillerie autrichienne intervient, détruit son homologue française en moins d'un quart d'heure, puis s'attaque aux lignes d'infanterie, creusant des trous sanglants dans les rangs français. Les troupes autrichiennes avancent lentement, puis, enfin, les Français répliquent à bout portant. Les assaillants reculent, les Français chargent, mais 100 mètres plus loin, ils doivent s'arrêter à cause d'un profond fossé. De l'autre côté, les Autrichiens se regroupent et attaquent. Pendant plus de trois heures, Français et Autrichiens se fusillent à vingt pas.

À midi, les Français tiennent toujours Marengo, malgré l'intervention de la cavalerie autrichienne.

À deux heures, les Français manquant de munitions, les boulets faisant des ravages dans une infanterie privée de soutien, ils battent en retraite. Victor, à gauche du dispositif français, recule en bon ordre. Lannes, au centre, risquant de se faire encercler, bat lui aussi en retraite. La situation de l'armée est délicate et Bonaparte intervient lui-même au milieu des troupes pour redonner courage à ses soldats. La retraite est protégée par les charges de la cavalerie de Champeaux, qui est tué à la tête de ses hommes, de Kellermann et enfin de la Garde consulaire.

Vers 15 heures, le front français s'échelonne sur plus de 6 km, entre Villanova, où la Garde consulaire fait des prodiges, et San Giuliano Vecchio. Mais, pour l'armée française, l'affaire n'est pas loin de tourner au désastre, et les Autrichiens pensent déjà la victoire acquise. À tel point que leur chef, le maréchal Melas, légèrement blessé (son cheval est mort sous lui à deux reprises), quitte le champ de bataille et se précipite à Alexandrie (à environ 15 km de Marengo) pour annoncer sa victoire à l'empereur d'Autriche. Il laisse à Zach la tâche d'en finir avec l'ennemi, sûr de son succès.


Louis Charles Antoine Desaix par Andrea AppianiS'inquiétant pour son chef qu'il admire, Desaix envoyé en éclairage avec 10 000 hommes, prend sur lui de désobéir aux ordres et de revenir sur ses pas, guidé au son du canon. Ce renfort sauve l'armée française d'une défaite humiliante. Bonaparte avait envoyé un contre-ordre aux deux généraux partis en avant. Le contre-ordre n'arrive qu'à 22 heures dans les mains de Lapoype, par contre Desaix reçoit le sien rapidement puisque ne l'ayant pas attendu pour marcher vers le champ de bataille. Le contre-ordre adressé à Desaix l'est dans ces termes :

« Je croyais attaquer l'ennemi, il m'a prévenu. Revenez, au nom de Dieu, si vous le pouvez encore ! »
À 15 heures alors que les Français sont prêts à organiser la retraite, Desaix arrive, enfin, avec environ 10 000 hommes répartis en deux divisions :

Division Monnier (adjudant-général Girard) :
Brigade Schilt :
19e demi-brigade d'infanterie légère sous les ordres de Bourgeois
70e demi-brigade d'infanterie de ligne sous les ordres de Rouyer (1460 h)
Brigade Saint-Cyr :
72e demi-brigade d'infanterie de ligne sous les ordres de Mercier (1240 h)
Division Boudet (adjudant général Dalton)
Brigade Musnier :
9e demi-brigade d'infanterie légère (3 bataillons) sous les ordres de Labassée (2014 h)
30e demi-brigade d'infanterie de ligne (3 bataillons) sous les ordres de Lajeunesse (1430 h)
Brigade Guesneau :
59e demi-brigade d’infanterie de ligne (3 bataillons) sous les ordres de Bourdois (1872 h)
Desaix est tué d'une balle en plein cœur.
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyJeu 4 Oct - 11:17

sources?
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyJeu 4 Oct - 11:18

wikipedia
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyVen 5 Oct - 1:29

il manque beaucoup de régiments ... scratch
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyVen 5 Oct - 13:14

SITUATION DE LA ARMÉE DE RÉSERVE,
Le 25 Prairial an 8.
ALEX. BERTHIER,
Général en chef. BONAPARTE, PREMIER CONSUL,
Commandant en personne. DUPONT, Général de division,
Chef de l'État-major généraux.
Pannetier, Adjutans généraux. MARESCOT, Général de division,
commandant le Génie. MARMOT, Général de brigade,
commandant l'Artillerie. Pamphyle Lacroix, Adjutans généraux.
Stabenrath, Dampierre,
EN LIGNE A MARENGO
LIEUTENANS-
GÉNÉRAUX. GÉNÉRAUX commandant les Divisions. ADJUTANS généraux. GÉNÉRAUX
de
Brigade. COMMANDANT
des
Corps. NUMÉR
des
Corps. DÉSIGNATION
de
l'Armée. Nombre des Bataill. ou Escadrons. FORCE des Corps. TOTAUX par Division.
INFANTERIE.
VICTOR GARDANNE Saundeur 44th de ligne 3 1,748. 3,691.
Cardenau 101st de ligne 3 1,890.
102nd de ligne - 53.
CHAMBARLHAC Delort Herbin Ferey 24th légère 3 1,801. 5,287.
Bisson 43rd de ligne 3 1,901.
Rivaud Lepreux 96th de ligne 3 1,586.
LANNES WATRIN Noguez Malher Macon 6th légère 3 1,114. 5,083.
Legendre 40th de ligne 3 1,716.
Gency Schreiber 22nd de ligne 3 1,255.
Mainony Valhubert 28th de ligne 3 998.
DESAIX MONNIER Girard Carra-St. Cyr Bourgeois 19th légère 2 914. 3,614.
Schilt Rouyer 70th de ligne 3 1,460.
Mercier 72nd de ligne 3 1,240.
BOUDET Dalton Musnier Labassée 9th légère 3 2,014. 5,316.
Lajeunesse 30th de ligne 3 1,430.
Guesneau Bourdois 59th de ligne 3 1,872.
Soulès G.ers et Chas. de la G.de 1 800. 800.
TOTAL de l'Infanterie 45 23,791.
CAVALERIE.
MURAT C. Berthier Kellerman Ywendorff 2nd de cavalerie 3 120. 470.
Gerard 20th de cavalerie 3 300.
Rouff 21st de cavalerie - 50.
Champeaux Vialannes 1st de dragons 4 450. 998.
Milet 8th de dragons 4 328.
9th de dragons 3 220.
Levreault 6th de dragons 4 300. 800.
Defrance 12th de chasseurs 4 300.
Ismert 11th de hussards 2 200.
Rivaud Dupré 21st de chasseurs 4 359. 759.
Fournier 12th de hussards 4 400.
Romagni 3rd de cavalerie 2 150. 301.
Juniac 1st de hussards 1 151.
Bessières grenad.r del la garde Consulaire 1 360. 360.
chass.rs 1
TOTAL de la Cavalerie 40 3,688.
ARTILLERIE ET GÉNIE.
Artillerie à pied et à cheval 618. 690.
Artillerie légère de la garde Consulaire 72.
RÉCAPITULATION.
Infanterie 23,791.
Cavalerie 3,688.
Artillerie 690.
Total 28,169.

DEVANT LES PLACES, ET EN POSITION SUR LES DEUX RIVES DU PO.
LIEUTENANS-
GÉNÉRAUX. GÉNÉRAUX commandant les Divisions. ADJUTANS généraux. GÉNÉRAUX
de
Brigade. COMMANDANT
des
Corps. NUMÉR
des
Corps. DÉSIGNATION
de
l'Armée. Nombre des Bataill. ou Escadrons. FORCE des Corps. TOTAUX par Division.
INFANTERIE.
DUHESME LOISON Paulet Broussier Castillon 13th légère 3 1,127. 5,304.
Gobert Colomb 58th de ligne 3 2,079.
60th de ligne 3 2,098.
MONCEY LAPOYPE Caulois 1st légère 2 850. 3,462.
Paticier 29th de ligne 3 1,632.
Goury 91st de ligne 2 980.
LORGE R.d Delort Chossat 67th de ligne 3 1,800. 4,400.
Lecly Peyré Légion Italique 3 2,600.
GILLY Hullin
at Milan 12th légère 1 450. 3,300.
Berthlot 1st de ligne 3 1,800.
CHABRAN 1st demi-brigades des battalions comp-lément. de l'arm.
d'Orient 2 811. 3,373.
2nd 2 1,066.
3rd 2 987.
12th légère 1 450.
TURREAU Liébault 15th légère 1 400. 4,430.
Praëske 28th légère 3 1,400.
Davin Mairesse 21st de ligne 1 380.
26th de ligne 3 1,400.
180th de ligne 1 400.
107th de ligne 1 450.
BETHENCOURT Goisson 102nd de ligne 1 695. 695.
TOTAL de l'Infanterie 44 24,964.
CAVALERIE.
HARVILLE Dumoulin 1st de cavalerie 2 182. 382.
Jacquemin 5th de cavalerie 2 200.
CHABRAN Michelon 7th de chasseurs 1 120. 120.
14th de cavalerie 2 150. 930.
Poinsot 15th de cavalerie 3 300.
22nd de cavalerie 2 200.
25th de cavalerie 3 280.
DUHESME LOISON Broussier Dommanger 5th de dragons 2 240. 1,180.
Tainturier 15th de chasseurs 2 240.
Gobert Croutelle 2nd de chasseurs 4 400.
Avice 11th de hussards 2 300.
TURREAU Liébault 21st de cavalerie - 50. 700.
Boudet 14th de chasseurs 2 250.
Kister Thuillier 9th de chasseurs 4 400.
TOTAL de la Cavalerie 31 3,312.
ARTILLERIE ET GÉNIE.
Artillerie a pied et cheval 1,131. 1,400.
Pontoniers, Sapeurs, &c. 269.
RÉCAPITULATION.
Infanterie 24,964.
Cavalerie 3,312.
Artillerie et Génie 1,400.
Total 29,676.
RÉCAPITULATION GÉNÉRALE
En ligne à Marengo 28,169.
Devant les places 29,676.
TOTAL 57,845.
APERÇU DES FORCES AUTRICHIENNES EN ITALIE.
A Alexandrie, sous le Général en chef Mélas 45,000, dont 8,000 à 10,000 de cavalerie.
A Mantoue et sur le Mincio, sous le Général Wucassovitsch 6,000,
Sur le Haut-Adige, sous le Général Dedovitsch 4,000,
Dans les places, environ 15,000,
TOTAL 70,000.
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sous lieutenant
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MessageSujet: Re: Bataille de Marengo   Bataille de Marengo EmptyVen 5 Oct - 16:17

Dite les deux taureaux je comprend mieu maintenant et je me demande si vous n'êtes pas frères de sang car celui ci doit être du même dico.....lol......

Désolé mon cher baguette je recherche ma vieille inspiration comme tu la connaissais avant il y a deux semaine mais j'ai encore du mal a retrouver mon style.....cel va revenir mais doucement.


Amitié Pied Rouge

Vous voyez je ne met même plus de smilies....
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