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 Une page d'histoire

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doc,Percy
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MessageSujet: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:31

Voici donc le premier article qui vous aidera à mieux comprendre le fonctionnement de ce service qui à été mis trés souvent de côté.
Il est d'abord important de savoir de quoi l'on parle quant on parle de division d'ambulance.
C'est division n'était pas seulement composé de chirurgiens, de médecins, de pharmacien ou de brancardiers appélés despotats, mais également de tout un ensemble d'homme servant dans le charroit.
Une division d'ambulance, sous le modèle 1796, était composé comme suit:
1 Chirurgien Major de 1ère classe, Commandant
2 Chirurgiens aides-Majors ou de 2éme classe.
12 Chirurgiens sous-aides Majors de 3éme classe.
1 Lieutenant économe.
1 Sous-Lieutenant inspecteur de police.
1 Maréchal des logis en chef d'ambulance, commis de 1ére classe.
2 Brigadiers, commis de 3éme classe.
1 trompette, porteur des instruments de chirurgie.
13 Soldats infirmiers à cheval,
parmis lesquelles: 1 Maréchal férant
1 bottier
1 sellier
1 Sergent-Major, commis de 1ére classe.
2 Fourriers, commis de 2éme classe.
3 Caporaux, sous-commis ou chef de divers service.
1 tambour, garçon d'appareil de chirurgie.
25 soldats à pied infirmiers ou despotats.

La division d'ambulance était également accompagnée d'un train d'équipage, qui lui se composait de:
1 Maréchal des logis en chef, conducteur.
1 Maréchal des logis sous chef.
2 brigadiers, dont 1 maréchal férant.
1 trompette.
20 soldats de train, conducteurs.

Vous pourrez donc constater qu'une division d'ambulance de réglementation 1796 comprenait plus de 90 hommes.

J'espère que ce premier appercu vous donnera déjà la grandeur d'importance du service de santé au sein des troupes.
Suite au prochain épisode.
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MessageSujet: Re: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:32

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L'organisation du service de santé en campagne a été prévue et définie avec soins dés l'an II par le réglement du 3 Ventôse qui a servi à rédiger les instructions ultérieurs, et en particulier les dispositions du réglement du 30 floréal an IV, et celles de l'arrêté des consuls du 24 Thermidor an VIII.

Le service de santé en campagne est en principe dirrigé par le médecin en chef, le chirurgien en chef et le pharmacien en chef de l'armée siègeant au quartier général où ils se trouvent en liaison avec l'ordonnateur en chef de l'armée.

Mais ces officiers en chef des armées de l'empire ne sont responsables que de l'exécution des soins à dispenser aux malades et aux blessés, et des propositions destinées à soumettre les camps et les hôpitaux aux mesures d'hygiènes indispensables.
Les premiers soins sont assurés par les chirurgiens des régiments.
Il y en a deux par bataillon et un par escadron.

Dans chaque régiments l'un des chirurgiens à le grade de chirurgien-major et les autres sont répartis en aides-majors et sous aides-majors dans une proportion telle que pour un régiment à quatre bataillons, il y ait trois aides-majors et quatre sous-aides.

Ils possèdent tous une trousse personnelle et disposent d'un caisson d'ambulance par bataillon.
Immédiatement au contact des troupes, il y a en premier échelon des hôpitaux ambulants pour l'apport des premiers secours chirurgicaux aux blessés.

L'hôpital ambulant est organisé de façon à pouvoir éclater en dépot d'ambulance, division d'ambulance et section d'ambulance.
Pendant les combats, le dépot d'ambulance est placé au centre du dispositif de l'armée tandis que les divisions et les sections se portent sur les ailes ou éventuellement vers des éléments détachés.

En principe une division d'ambulance répond aux besoins d'une division d'infanterie.

Aprés avoir reçu les soins les plus urgents à l'hôpital ambulant, les blessés sont transportés vers des hôpitaux temporaires.
Enfin, le dernier échelon hospitalier est constitué par les hôpitaux permanents qui sont en fait des hôpitaux fixes du territoire destinés au service des divisions militaires, mais qui peuvent recevoir en temps de guerre les blessés et malades évacués des armées.

La pénurie des effectifs et la défaillance des services administratifs de l'armée impériale rendent la tâche du service de santé encore plus difficile quand celui-ci est confronté avec des épidémies.
Ce fléau des armées en campagne s'abat sur la Grande Armée qui connaît la fièvre jaune dans la péninsule espagnole et surtout le typhus sur le continent.

Le service de santé a fait face avec compétence et dévouement aux difficultés supplémentaires dues, à la fin de l'épopée impériale, à l'acharnement des batailles, à l'accroissement des effectifs engagés et à l'emploi massif de l'artillerie, principale cause de pertes effroyables.

Honneur à ce service et aux hommes tombés pour leur pays.



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MessageSujet: Re: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:33

Pierre-François Percy est né à Montagney (Haute-Saône) le 28 octobre 1754.
Fils de chirurgien, il étudie pendant le règne de louis XVI à Paris, il est reçu en 1775 docteur en médecine à la faculté de Besançon.
Pendant son service militaire il obtient un brevet de chirurgien, et il devient chirurgien au régiment de Berri-cavalerie en 1782.
Chirurgien en chef des armées révolutionnaires, il aurait pu probablement réaliser de grandes choses si son caractère ne lui avait valu de nombreux ennemis qui prirent plaisir à faire échouer tous ces projets.

Il propose la transformation des trains d’artillerie bavarois attelés, en véhicule sanitaire.
Cette ambulance est capable de transporter rapidement les membres du corps mobile de chirurgie à califourchon directement sur le champ de bataille. En raison de sa forme on la surnomma « Wurst », mot allemand signifiant saucisse.

Il propose alors la création d’un corps indépendant de chirurgiens des armées, d’une compagnie d’infirmier et d’un bataillon militaire d’ambulance.
Le principe de bataillons d’ambulance est admis (seize caissons et quarante-huit cabriolets) mais l’administration ne permettra la création d’un corps d’infirmier qu’en 1809 puis, en 1813 : celle des despotats de l’empire, brancardiers militaires chargés de la relève des blessés, ils utilisent un brancard démontable dont chaque élément était constitué de la lance d’un brancardier.
Ce dernier était de plus équipé de moyens de soins à l’intérieur de son shko.

Le premier aussi il aurait eu l’idée des sociétés de Croix-Rouge et de la Convention de Genève.
Inspecteur général du service de santé des armées en l’an XII (1803), il se retrouve chirurgien en chef de la Grande Armée au camp de Boulogne.
La grande Armée a été, au commencement, le nom donné par Napoléon pour désigner l’armée d’invasion de l’Angleterre basée à Boulogne.
Percy est chirurgien de l’armée d’Allemagne : à Austerlitz (2-12-1805), à Iéna (14-10-1806), à Eylau (8-02-1807), à Friedland (14-06-1807) puis en Espagne (campagne de 1808-1809).

A Eylau, Percy est chirurgien en chef de la Grande Armée ; il assiste à la bataille et sera d’ailleurs immortalisé dans le tableau de Gros en train de secourir un soldat russe. Il raconte le lendemain, les amputations, le nombre grandissant de soldats blessés, qui souffre du froid et les chirurgiens couverts de sang. Et comment il essaye d’améliorer la condition de vie de ces malheureux.

Membre de l’institut : il entre à l’Académie des Sciences en 1807.
Contrairement à Larrey, Percy essaye d’éviter autant que possible l’amputation.
Il est fait baron de l’Empire après Wagram (6-07-1809) au cours de la deuxième campagne du Danube.
A partir de 1809, pendant les dernières guerres de l’Empire, le baron Percy, victime d’ophtalmie à répétition, empêché par son âge de suivre la Grande Armée, assura presque seul les services d’inspection de la rue de Varenne (Hôtel de Villeroy, où les inspecteurs du service de santé des armées de terre allaient se retrouver en 1806), il se consacra également à l’enseignement à la Faculté de Médecine de Paris.
Pendant la campagne de France, le 1er avril 1814, le chirurgien Percy sauve 12000 blessés russes et prussiens.
Envoyé durant les cent jours à la chambre des représentants par les électeurs de Haute-Saône il est mis à la retraite en 1815 au second retour des Bourbons, notamment à cause de ses prises de position en faveur des blessés des armées napoléoniennes, pour s’être rallié à Napoléon durant les Cent-Jours.

Cependant, lors de la création de l’Académie de Médecine, une ordonnance royale du 27 décembre 1820 le nomme membre honoraire de la section de chirurgie.


Vers 1820, c’est Pierre-François Percy qui inventa les fils de suture métalliques.
Il décède à Paris le 10 février 1825.
Le nom de Percy figure sur les tablettes de l’arc de Triomphe de l’Etoile, comme ceux de Larrey et Desgenettes.
Si un seul nom avait dû être gravé, le contexte politique du moment aurait sans doute désigné Larrey, l’histoire vraisemblablement Percy. D’ailleurs, certains contemporains ne s’y trompèrent pas : lorsque le peintre Antoine-Jean Gros peignit « Napoléon visitant le champ de bataille au lendemain de la bataille d’Eylau le 9 février 1807 », Larrey intervint pour y trouver place. Percy ne fit aucune démarche, et c’est lui qui figure sur l’immense toile, soutenant un blessé.


Réalisation : Meylemans Rudy
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MessageSujet: Re: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:34

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Baron Dominique-Jean Larrey1766-1842

Né à Baudéan, prés de Bagnéres-de Bigorre le 6 juillet 1766, Dominique-Jean Larrey personnifie vraiment la chirurgie militaire pendant la grande épopée napoléonienne.
Élève de Louis à Lyon et de Desault à Paris, il est aide-chirurgien à l’Hôtel Dieu en 1789.
Après ses études de médecine, il s’établit à Paris puis devient chirurgien de marine quand débute la Révolution.
Dominique Larrey est affecté comme chirurgien-major à l’armée du Rhin en 1792 et la suit dans sa campagne d’Allemagne.

L’autonomie que le service de santé avait conquise de 1792 à 1795 ne fut jamais consacrée. En 1796, les commissaires de guerre donnaient leurs ordres au service de santé.

Horrifié par la mauvaise organisation du service de santé, il crée à Mayence, en 1793, un cours de perfectionnement.
Chirurgien en chef de la XIVme armée, il l’accompagne en Catalogne, puis enseigne aux hôpitaux militaires de Toulon et du Val-de Grâce.

De retour à Paris en 1797 au mois d’août, il propose la réorganisation du service pour l’armée lors de la campagne d’Italie.
Il Imagine notamment la création de centurie ou ambulance volante, composée de trois décuries, comprenant chacune quinze chirurgiens sous le commandement d’un commandant-chirurgien et douze voitures à cheval légères et suspendues, les unes à quatre roues, les autres à deux roues, qui doivent permettre un accès au champ de bataille le plus rapidement possible, et d’opérer dans les vingt quatre heures.
Des soldats au nombre de 25 à pied et 12 à cheval, étaient également équipés pour apporter des soins.
Même ainsi secourus, la plupart des blessés durent attendre prés de quatre ou cinq jours après la bataille pour être soignés.

Il embarque en 1798 comme chirurgien sur la frégate La Vigilante, et accomplit à son bord la campagne de Terre-Neuve.
Chirurgien en chef de l’armée d’Orient en 1798, Larrey participe à l’expédition d’Égypte.
S’adaptant aux conditions locales, le chirurgien installe ses ambulances volantes à dos de chameau.
Pendant la campagne de Syrie, on l’avait surnommé « la providence du soldat » .

En 1798-1799, le consulat réduisit les hôpitaux, les effectifs du personnel de santé, les soldes et tous les avantages consentis par la révolution. En l’an XII (1803) le conseil de santé fut supprimé, les officiers de santé rabaissés au rang de personnel technique.

Chirurgien en chef de la garde consulaire en 1800, inspecteur général du Service de santé, il est promu chirurgien en chef de la Grande Armée. Larrey suit celle-ci en Allemagne, en Espagne, en Autriche.

Il est fait baron de l’Empire sur le champ de bataille de Wagram (1809). En 1812, la Russie, puis blessé et fait prisonnier à Waterloo en 1815.

Napoléon qui savait l’importance de l’hygiène militaire, reconnaissait qu’une bonne organisation chirurgicale était indispensable à ses armées. Il laissa engager une lutte perdue d’avance contre la corruption, l’incompréhension et la négligence de l’intendance. Ainsi faute d’ambulance, les blessés étaient abandonnés plusieurs jours sur le champ de bataille, parmi les cadavres, et finalement ramassés par les paysans.
Seule la garde impériale avait un corps de chirurgie, dirigé par Larrey lui-même.

En tant que chirurgien militaire, Larrey eu à faire face à de nombreuses blessures ou pathologies.
Il traitait le tétanos par névrotomie et amputation.
Au niveau de la tête et du cou, les plaies étaient suturées immédiatement.
Au niveau du thorax, les plaies étaient refermées en vue de leur transformation en hémothorax.
Au niveau de l’abdomen, l’abstention était de mise avec administration d’opium.
Au niveau des membres, l’amputation et la résection au niveau du coude ou de l’épaule.
Les fractures étaient traitées par immobilisation au moyen de bandes imbibées de blanc d’œuf pour les durcir.
Il montra comment on devait soigner les gelures des membres, les plaies gangreneuses et les brûlures.

On l’a accusé d’avoir abusé des amputations. L’avenir lui donna raison car l’amputation précoce permettait de sauver prés de trois-quarts des blessés et évitait la propagation du tétanos.

En 1800, il embaume le corps de Kléber, assassiné au Caire, des Colonels Morland et Barranègre tués à Austerlitz, ramené en France dans un tonneau.

Larrey est resté légendaire par son désintéressement et par son dévouement à l’Empereur. Vivant pour les soldats, insensible au danger, à la fatigue ou à la faim tant que sa tâche n’était pas terminée.
Blessé et fait prisonnier à Waterloo, sur le point d’être fusillé, le baron Larrey fut sauvé par un officier prussien qu’il a jadis soigné. Il sera libéré à la paix.
Membre de l’Académie de Médecine lors de sa création en 1820, Larrey enseigne au Val-de-Grâce de 1826 à 1836.En 1830, membre titulaire du conseil de la santé.
En 1831, le baron Larrey est chargé d’organiser le service de santé de la nouvelle République belge. Il est mis à la retraite en 1836 et se consacre à la clientèle privée.
Son fils Hippolyte sortit premier du Val-de Grâce, enseigna à son tour à la Clinique Chirurgicale en 1841.
Au retour d’un voyage d’inspection en Algérie, Larrey meurt à Lyon le 25 juillet 1842, âgé de 75 ans.
Son nom figure sur les tablettes de l’Arc de Triomphe de l’Étoile, comme ceux de Percy et Desgenettes. Si un seul nom avait dû être gravé, le contexte politique du moment aurait sans doute désigné Larrey, l’Histoire vraisemblablement Percy.
Durant les campagnes du consulat et de l’Empire, il assista à plus de soixante batailles et à quatre cents combats.
Intrépide au milieu des balles et des boulets, il s’empressait au prés des blessés et, par sa création d’ambulances volantes, il assurait à tous, pour la première fois depuis que les hommes se faisaient la guerre, des soins immédiats.

Travail de recherche : Meylemans Rudy
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MessageSujet: Re: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:36

Le service de santé sous la Ligne.

La Garde Impériale a son propre service de santé qui a lui seul demande une étude à part.
Pour le service de santé de la Ligne, qui a eu plusieurs organisations du début à la fin de la période de l’Empire, on peut distinguer :
1. un service de santé en avant, avec les chirurgiens régimentaires, des chirurgiens et du personnel attaché aux ambulances volantes mises au point par Larrey sur une idée de Percy dés 1793 à l’armée du Rhin. Les infirmiers de l’avant n’arrivent qu’en 1808 en Espagne avec Percy.
2. un service de l’arrière avec des hôpitaux de différentes classes organisés le long de chemins empruntés par l’armée en campagne avec des chirurgiens, médecins, et pharmaciens ainsi que des infirmiers.
Toutes ces personnes ont leurs propres uniformes.
Pour rappel, les trois grandes spécialités du service de santé se distinguent par leurs couleurs qui sont le cramoisi pour les chirurgiens, le noir pour les médecins, et le vert pour les pharmaciens

Ces officiers n’ont pas droit aux épaulettes et se distinguent en grade par un système complexe de broderies dorées au collet, parements, revers, et poches.
Les chirurgiens régimentaires adaptent leur couleur cramoisie sur l’uniforme de surtout des officiers de leur régiment. Ceci est valable pour l’infanterie comme pour la cavalerie.
Les boutons de l’habit et la ganse au chapeau sont ceux du régiment mais les broderies dorées sur le collet et les parements sont ceux du service de santé.
Les officiers de santé des hôpitaux reculés ont un habit bleu barbeau avec un système de fausses boutonnières sur le devant de l’habit, le collet et les parements et les poches pour le grand uniforme pour distinguer leur grade. Le petit uniforme ne possède des broderies qu’au collet et parements.
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MessageSujet: Re: Une page d'histoire   Une page d'histoire EmptyLun 17 Déc - 8:39

Ce we du 13 et 14 octobre sera inaugurée la nouvelle statue de Pierre François Lefort.
Brillant médecin de la marine ne à Mers en 1767.
A l'age de 26 ans il obtient un emploi de chirurgien de 3e classe dans la marine ou il embarque sur "l'Indomptable"à Brest.
[img]
Médecin de marine, il fait partie de l'héroïque équipage du "Vengeur".
Lors de sa première campagne il assiste aux combats du 1er juin 1794.
Il reste trois ans en Angleterre prisonnier.
Il rentre en France en 1797.
Il fut employé dans les hôpitaux des grands ports de la marine ou sur des vaisseaux.
Le 21 octobre 1805 et à la suite du désastre de Trafalgar, Lefort est fait prisonnier.
Renvoyé sur parole, il reprend son service dans les hôpitaux, realise des études médicales, concourt à des prix de faculté de médecine et est récompensé.Il est aussi reçu docteur.
En 1808 Lefort est nommé médecin en chef du premier arrondissement maritime de l'empire.
En 1826, Chevalier de la Légion d'Honneur et membre de l'Académie de Médecine de Paris.
Il a réalisé entre autres des travaux majeurs sur la fièvre jaune.
Il meurt le 13 janvier 1843 à 76 ans.
Il repose au cimetière de la Madeleine.
L'inauguration du buste de Pierre Lefort a eu lieu en septembre 1900.
Le buste en bronze sera démonté durant l'occupation par les Allemands pour en faire des munitions.
Le monuments de Pierre Lefort existe toujours malgré la disparition du buste remplacé dans les années 50 par un médaillon.
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