Voilà mon rapport succinct de campagne...
Si je vous dis que j'ai c'est le plus beau, vous me direz que c'estchaque fois la même chose...
Et bien non, cette fois c'était le plus beau.
Que dire des tchèques ?
Un seul mot : reconstitueurs
J'ai vu le plus beau groupe de Ligne du monde avec le 18ème RIL de Jackub.
Bon allons-y :
Arrivé le vendredi vers 17 h 00, nous recevons nos affectations de chambrée dans les anciennes écuries du chateau de Slavkov.
Un plancher sommaire y a été posé pour nous éviter le contact avec le sol en terre.
17 h 00 départ pour Zuran où nous venons honorer l'Empereur en la personne de Mark Schneider.
Cérémonie courte et efficace retour au casernement.
Dodo à terre, fais pas chaud et c'est franchement humide (plus qu'à Rocroi, c'est vous dire)
Samedi, éveil à 6 30 et départ en car pour les camapgnes avoisinantes du champ de bataille.
Quelques commémorations de ci de là et dépar tpour une marche d' 1 h30 qui nous amène dans le village à proximité du Santon.
A cette heure, les champs sont toujours couverts d'une pellicule de neige.
Nous recevons un morceau de pain grisatre et une ration d'une soupe improbable.
13h30, le canon se fait entendre donnant le signal du départ vers la bataille.
Nous entrons sur un champ de bataille boueux à souhait et mes yeux de lignard regardent avec un certain plaisir, les grenadiers de la Vieille Garde se maculer de boue. Moi, habitué de l'exercice, j'y vais à coeur joie.
Que vous dire sur cette bataille ?
Grandiose...
Le terrain très en pente se prête bien à l'exercice et les évolutions sont parfaitement réglées par les officiers sur le terrain.
Les tirs s'enchainent régulièrement et les charges à la baionnette se succèdent.
Contacts rugueux mais jamais agressifs, je dois repousser plusieurs fois des cosaques à la hache pour ne pas qu'ils s'emparent de notre drapeau.
Quel bonheur de voir tous ces gens travailler la main dans la main, oublier le temps d'un weekend, les tensions inévitables entre groupes ou officiers.
Nous avons beaucoup à apprendre encore.