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 Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805

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MessageSujet: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 15:59

Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805, l’armée Française, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, remporte une victoire sur l’armée Russe du Tsar Alexandre 1er. Cette victoire est décisive, elle permet aux Français d’obtenir une paix en leur faveur. Napoléon détruit définitivement le St-Empire-Romain-Germanique
Si héroïque qu’ils furent pour les Français, les combats d’Amstetten et de Diernstein n’avaient pas été décisif. L’armée Russe, accompagnée de plusieurs colonnes Autrichienne, avait encore toutes ses chances de remporter la guerre.


Finalement, par l’intermédiaire d’un plan ingénieux, Napoléon réussiras à infliger une défaite décisive à l’armée Russe. Ce sera la célèbre victoire Française d’Austerlitz. Suite à cette victoire, la Russie, n’ayant plus de forces nécessaire à opposer à Napoléon, signeras un armistice militaire avec la France. Ce qui restât de l’armée Russe retraitât jusqu’en Pologne.


Suite à la victoire d’Austerlitz, l’Autriche, quand à elle, se trouvât privée du soutien de la Russie. Dès lors, l’Autriche se vit dans l’obligation de signer, avec Napoléon, la paix de Presbourg. Dans celle-ci, la victoire de la France fut soulignée par la cession, par les Autrichiens, de plusieurs territoires. Ceux-ci furent distribués aux petits alliés de la France.


En outre, Napoléon profitât de sa victoire pour détruire le St-Empire-Romain-Germanique, empire Allemand qui régnait depuis plus de mille ans en Europe centrale. Enfin, Napoléon put mettre en place, par l’intermédiaire de ses petits alliés satellite, la confédération du Rhin.


Encore aujourd’hui, le plan, que Napoléon mit en place à Austerlitz, est encore étudié dans les écoles militaires des États-Unis d’Amérique. Maintenant, voyons de plus près la description de ce fameux plan.




_ Plan de Napoléon pour remporter une victoire décisive :




L’objectif principal de Napoléon était de détruire l’armée Russe. Cependant, il faut faire attention avec le terme “détruire” car “détruire” une armée ne veut aucunement dire “exterminer” une armée.


Lorsque l’on évoque le terme “détruire” une armée, c’est la battre suffisamment lourdement afin que l’armée ennemie soit en totale impossibilité de retourner la situation et de livrer une seconde bataille. Donc, la “destruction d’une armée” passe par lui éliminer, au moins, la moitié de ses forces et, surtout, lui capturer la plus grande partie de son artillerie. A Austerlitz, il ne fut donc jamais question d’exterminer l’armée ennemie.


Revenons au plan de Napoléon. Pour remporter une victoire décisive, il était impératif que Napoléon oblige les Russes à mener une offensive contre les positions Française. Par la suite, si les Russes exécutaient une offensive, Napoléon pourrait alors en profiter pour mener une contre-offensive qui pourrait s’avérer désastreuse pour l’ennemi.


Cependant, pour inciter les Russes à attaquer les positions Française, Napoléon devait, à tout prix, trouver un piège à leur tendre. C’est ainsi, qu’après quelques heures de réflexions, Napoléon en vint à la constitution du plan suivant :


Le gros de l’armée Russe se trouvait positionné sur le plateau de Pratzen. Dès lors, afin d’inciter, au moins, la moitié des forces Russe à quitter ce plateau et à venir attaquer les Français, Napoléon décidât de faire avancer et d’isoler, au départ, l’aile droite de l’armée Française. Celle-ci se trouvait sous le commandement du maréchal Davout et du général Legrand.


Afin de mieux inciter la moitié des forces Russe à quitter le plateau de Pratzen et de venir attaquer l’aile droite de l’armée Française, Napoléon décidât de faire exprès d’amoindrir au maximum ce même corps de l’armée Française. Ainsi, Davout et Legrand allaient devoir résister avec des forces trois fois inférieur en nombre.


Alors que la moitié des forces Russe seraient descendu du plateau de Pratzen pour venir attaquer les troupes de Davout et de Legrand, Napoléon ferrât, ensuite, attaquer ce même plateau de Pratzen par le centre de l’armée Française. Ce corps Français se trouvait sous le commandement du maréchal Soult. A partir du moment ou la moitié des forces Russes auront quittées le plateau de Pratzen, les troupes Française de Soult pourront lutter, contre ce qui reste des forces Russe du plateau de Pratzen, avec des troupes égale en nombre.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:00

A partir du moment ou Soult arriveras à s’emparer du plateau de Pratzen et, qu’en même temps, Davout et Legrand résisteront aux attaques de l’aile gauche de l’armée Russe, Napoléon demanderas, par la suite, à Soult, d’attaquer l’aile gauche de l’armée Russe par le flanc pendant que Davout, enfin soutenu, prendras l’offensive par le front. Ainsi, toute l’aile gauche de l’armée Russe serrât écrasée.


Pendant ce temps, toute l’aile gauche de l’armée Française, représentée par les troupes Française des maréchaux Lannes et Murat, se contenteras de fixer et de repousser les troupes Russe qui leur seront opposées. C’est-à-dire l’équivalent de toute l’aile droite de l’armée Russe.


Ce fameux et ingénieux plan stratégique connaîtras les pleins succès.


Cependant, il faut reconnaître que si les Russes se firent prendre au piège, c’est bien par la faute de la naïveté des généraux Russe et du Tsar Alexandre 1er. En effet, seul l’expérimenté et prudent maréchal Koutousov comprit très vite le piège dans lequel Napoléon voulait entraîner l’armée Russe. Cependant, pensant avoir plus à faire à un défaitiste plutôt qu’un guerrier savant, le Tsar Alexandre ne pensât pas utile d’écouter les conseils de prudence de Koutousov. Au contraire, Alexandre préférât se fier à ses généraux “va-t’en-guerre”.


Intéressons-nous maintenant au déroulement de cette géante bataille.




_ Positions respective des corps de l’armée Russe :




Avant que la bataille ne s’engage, l’armée Russe était placée de la manière suivante.


La première colonne, entièrement de nationalité Russe, se trouvait sous les ordres du lieutenant-général Russe Doctorow. Elle se composait de vingt-quatre bataillons Russe et était formée sur deux lignes. En outre, cette colonne Russe occupait les hauteurs d’Austeriadeck et le village d’Ausjezd.


La seconde colonne, entièrement de nationalité Russe, se trouvait sous le commandement du lieutenant-général Russe Langeron. Elle se composait de dix-huit bataillons Russe et était également formée sur deux lignes. En outre, elle s’était établie sur les hauteurs de Pratzen et à la droite de la première colonne Russe.


La troisième colonne, entièrement de nationalité Russe, se trouvait sous les ordres du lieutenant-général Russe Prybyzewski. Elle se composait de dix-huit bataillons Russe. En outre, cette colonne Russe occupait les hauteurs qui se trouvaient à la droite du plateau de Pratzen.


La quatrième colonne était Austro-Russe et se trouvait sous le commandement du général Autrichien Kollowrath. Elle se composait, tout d’abord, des douze bataillons Russe du général Russe Miloradowitch. Enfin, elle se composait également de quinze bataillons Autrichien qui se trouvaient sous les ordres direct de Kollowrath.


La cinquième colonne était également Austro-Russe et se trouvait sous le commandement lieutenant-général Autrichien Lichtenstein. Elle se composait de quatre-vingt-deux escadrons de cavalerie. Enfin, cette colonne se prolongeait sur les hauteurs qui se trouvaient en arrière de celles qu’occupaient les troisième et quatrième colonnes.


La sixième colonne était, quand à elle, uniquement de nationalité Russe et se trouvait sous le commandement du général Russe Bagration. Elle se composait de douze bataillons et de quarante escadrons Russe.


La réserve de l’armée Russe se trouvait sous le commandement du grand-duc Constantin. Elle se composait de dix bataillons et de dix-huit escadrons Russe, dont quinze de cosaques. Ce corps étendait sa gauche au-delà des postes d’Hollubitz et de Blasowitz, tandis que sa droite s’étendait jusqu’au pied des montagnes, vers la vallée de Sytwitz.


Pour en finir avec la description de l’armée Russe, le corps mixte du général Autrichien Kienmayer se composait de cinq bataillons Russe, de vingt-deux escadrons Russe, de dix escadrons Autrichien et, enfin, de dix escadrons de Cosaques. Ce corps se trouvait positionné en avant du poste d’Aujezd.




_ Positions occupées par les corps de l’armée Française :




Le 1er décembre, au soir, l’armée Française était placée ainsi.


L’aile gauche de l’armée Française se trouvait sous le commandement du maréchal Lannes. Elle se composait de dix-huit bataillons et de huit escadrons Français.


Le centre de l’armée Française se trouvait sous le commandement du maréchal Soult. Il se composait de trente-et-un bataillons et de six escadrons.


L’aile droite de l’armée Française se trouvait sous le commandement du maréchal Davout. Elle se composait de dix bataillons et de douze escadrons Français.


La réserve de cavalerie Française se trouvait sous les ordres du maréchal Murat.


La première réserve de l’armée Française se trouvait sous le commandement du maréchal Bernadotte. Elle se composait de dix huit bataillons et de huit escadrons Français. Ce corps Français bivouaquât derrière la division du général Caffarelli.


La division Française d’élite du général Oudinot représentait, dès lors, une seconde réserve de l’armée Française. Elle se composait de dix bataillons de grenadiers Français d’élite. Enfin, cette division se trouvait positionnée en avant du bivouac de l’Empereur, plus exactement à la hauteur de la division Française du général Caffarelli.
La Garde Impériale Française se trouvait placée sous le commandement du maréchal Bessières. Elle se composait de dix bataillons et de neuf escadrons Français. Ce corps fut positionné en arrière du bivouac de Napoléon.


Pendant que Napoléon resserrait ainsi sa ligne de bataille, les Russes, au contraire, manœuvraient à découvert.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:00

_ Proclamation de Napoléon aux soldats Français :




Dans la soirée du 1er décembre, Napoléon adressât, aux soldats Français, cette fameuse proclamation:


“Soldats!


“L’armée Russe se présente devant vous pour vengez l’armée Autrichienne d’Ulm. Ce sont les mêmes bataillons que vous avez battu à Hollabrun, et que, depuis, vous avez poursuivis constamment jusqu’ici. Les positions que nous occupons sont formidables, et pendant qu’ils marcheront pour tourner ma droite, ils me présenterons le flanc.


“Soldats! Je dirigerai moi-même vos bataillons, je me tiendrai loin du feu si, avec votre bravoure accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis; mais si la victoire était un moment indécise, vous verriez votre Empereur s’exposer aux premiers coups; car la victoire ne saurait hésiter dans cette journée surtout, où il y va de l’honneur de l’infanterie Française, qui importe tant à l’honneur de toute la Nation.”


“Que, sous le prétexte d’emmener les blessés, on ne dégarnisse pas les rangs, et que chacun soit bien pénétré de cette pensée, qu’il faut vaincre ces stipendiés de l’Angleterre, qui sont animés d’une si grande haine contre notre Nation.”


“Cette victoire finira notre campagne, et nous pourrons reprendre nos quartiers d’hiver, où nous serons rejoint par les nouvelles armées qui se forment en France, et alors la paix que je ferai sera digne de mon peuple, de vous et de moi.”




_ Nuit du 1er au 2 décembre. Visite des bivouacs de l’armée Française par Napoléon :




Lorsque la nuit tombât, voulant savoir si sa proclamation avait produit, sur ses soldats Français, l’effet qu’il en espérait, Napoléon s’approchât de quelques bivouacs qui se trouvaient en avant du quartier général de l’armée Française.


Ce jour était la veille de l’anniversaire du couronnement de Napoléon. En conséquence, quelques soldats Français eurent la pensée de prendre la paille sur laquelle ils reposaient et en formèrent des fanaux qu’ils placèrent au bout de leur fusils. En un instant, toute la ligne Française suivit cet exemple et la vaste plaine de Schlapanitz offrit le spectacle de la plus brillante illumination.


Bientôt, la plupart des 55 000 soldats Français, qui se trouvaient placés sur le front de la bandière, saluèrent Napoléon d’acclamations bruyante. Cela, en lui annonçant que l’armée Française lui donnerait le lendemain un bouquet digne de lui.


S’approchant même de Napoléon, un vieux grenadier Français fit allusion à un passage de sa proclamation:


“Sire, lui dit-il, tu n’auras pas besoin de t’exposer; je te promets, au nom de nos camarades, que tu n’auras à combattre que des yeux, et que nous t’amèneront demain les drapeaux et l’artillerie de l’armée Russe, pour célébrer l’anniversaire de ton couronnement.”
Dès lors, tout en commençant à rentrer dans son bivouac, ému de tant de marques de dévouements, Napoléon s’écriât:


“Voilà la plus belle soirée de ma vie; mais je regrette de penser que je perdrai demain bon nombre de ces braves gens.”


Avant de se coucher, l’Empereur fixât, lui-même, son poste de bataille et celui de son état-major. Ce dernier fut placé à la tête de la réserve que commandait le général Oudinot.




_ Matinée du 2 décembre, Napoléon donne ses ordres à ses maréchaux :




Le jour du 2 décembre parut enfin. Aussitôt qu’il fut levé, Napoléon se portât sur le front des troupes et inspectât une grande partie des régiments Français. Il les animât de la voix et du geste, leur promit de nouvelles victoires, de nobles et grandes récompenses.


“Soldats, leur dit-il, il faut finir cette campagne par un coup de tonnerre qui écrase nos ennemis. Ne vous attachez pas à tirer beaucoup de coups de fusils, mais plutôt de tirer juste. Ce soir nous aurons vaincu ces peuplades du nord qui osent se mesurer avec nous.”


Par la suite, Napoléon adressât, successivement, la parole à tous les corps Français.


En passant devant le front du 57eme régiment de ligne, Napoléon s’écriât: “Souvenez-vous qu’il y a bien des années, je vous ai surnommé le Terrible.” Au 28eme régiment de ligne, composé en grande partie de conscrits du Calvados et de la Seine-Inférieure: “J’espère que les Normands se distingueront aujourd’hui.”


Pendant ce temps, le soleil se montrait radieux sur l’horizon. A mesure que ses rayons dissipaient le brouillard du matin, l’on voyait les hauteurs de Pratzen se dégarnir successivement. Ainsi, par l’intermédiaire de sa jumelle personnelle, Napoléon put apercevoir les colonnes Russe, qui se trouvaient alors positionnées sur le plateau de Pratzen, abandonner imprudemment cette belle position et descendre dans la plaine afin d’attaquer les troupes Française du maréchal Davout et du général Legrand. Comme il avait été prévu dans son plan, Napoléon les laissât s’y engager.


Napoléon avait gardé, auprès de lui, les maréchaux qui attendaient ses dernières instructions. Peu de temps après avoir observé, à la jumelle, les mouvements de l’ennemi, Napoléon s’adressât au maréchal Soult:


“Combien vous faut-il de temps pour couronner les hauteurs de Pratzen?”


“Moins de vingt minutes, répondit le maréchal Soult, car mes troupes sont placées dans le front de la vallée; couvertes par les brouillards et la fumée des bivouacs, l’ennemi ne peut les apercevoir.”


“En ce cas, dit Napoléon, attendons encore un quart d’heure.”


Quelques instants après, l’on annonçât à Napoléon que l’aile gauche de l’armée Russe paraissait devant Telnitz et que la division Française du général Legrand allait être attaquée. En conséquence, Napoléon donnât ses derniers ordres et chacun des maréchaux Français partit au galop pour rejoindre son corps.


Bientôt, le feu commençât sérieusement à l’aile droite de l’armée Française. La bataille d’Austerlitz commençait..




_ Offensive de l’aile gauche de l’armée Russe sur l’aile droite de l’armée Française. Prise et reprise du poste de Telnitz. Le général Legrand, aidé par une brigade du corps de Davout, résiste, tout d’abord, à des forces supérieur en nombre. Finalement, les postes de Telnitz et de Sokolnitz sont pris par les Russes :




Aussitôt que Napoléon donnât le signal du commencement de la bataille, toutes les divisions de l’armée Française s’ébranlèrent.


Bernadotte franchit le défilé de Dirzokowitz et s’avançât sur le poste de Blasowitz. A sa gauche, Murat marchait également vers le feu ennemi. Le maréchal Lannes, quand à lui, marchât sur la hauteur qui bordait la chaussée de Brünn. Enfin, la Garde et les grenadiers d’élite d’Oudinot suivirent, à quelques distances, le corps du maréchal Bernadotte. Ces trois corps étaient, en fait, destinés à donner contre le centre de l’ennemi en cas de stricte nécessité
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:01

Cependant, dans le secteur où se trouvait l’aile droite de l’armée Française, donc en ce cas les troupes de Legrand et du maréchal Davout, l’artillerie Russe tirait déjà sur le poste de Telnitz.


Les troupes Austro-Russe du général Kienmayer, les colonnes Russe des généraux Doctorov et Langeron, une partie de la colonne Russe du général Pybyzewski s’avançaient, par l’intermédiaire d’un long détour, afin d’envelopper l’armée Française dans le village de Telnitz. Malheureusement pour l’ennemi, les troupes Française de Davout ne se trouvaient pas encore présente dans Telnitz. Dès lors, la manoeuvre des Russes allait donner dans le vide et n’allait servir à rien.


Bientôt, le général Kienmayer reçu l’ordre de forcer le défilé de Telnitz. Cela, afin de frayer un passage à sa première colonne. Le passage en question se trouvait bloqué par les soldats Français du 3eme régiment de ligne. Ces derniers occupaient, en fait, une hauteur qui avoisinait le village de Telnitz.


Lorsqu’il commençât son attaque, le général Kienmayer lançât, sur les Français du 3eme régiment de ligne, deux bataillons du régiment Autrichien de Szekler. En outre, Kienmayer portât sa cavalerie Russe sur ses flancs, cela afin de contenir la cavalerie Française du général Margaron.


Lorsque les Autrichiens commencèrent leur mouvement offensif vers le village de Telnitz, le 3eme régiment de ligne descendit la hauteur qu’il occupait, pénétrât dans Telnitz et s’y retranchât afin d’y repousser l’ennemi.


Bientôt, les Autrichiens pénétrèrent dans Telnitz et le combat contre les Français devint des plus acharnés. Cependant, malgré une belle résistance, le 3eme régiment de ligne dut plier devant les forces supérieure que possédaient les Autrichiens. Dès lors, Telnitz se trouvât aux mains des Autrichiens.


Peu d’instant après avoir été mis au courent de la prise de Telnitz par les Autrichiens, le général Legrand fit soutenir le 3eme régiment de ligne par le 26eme léger. En conséquence, les Français passèrent, de nouveau, à l’offensive et reprirent, aux Autrichiens, ce fameux village de Telnitz.


Alors que le combat devenait très vif et durait depuis une bonne heure, le général Russe Buxhowden débouchât du poste d’Aujezd avec une autre colonne Austro-Russe du corps de Kienmayer. Aussitôt arrivé, le général Buxhowden fit renouveler une attaque contre le poste de Telnitz. Celle-ci se fit avec trois bataillons Autrichien et une brigade Russe.


Devant ces nouvelles forces Austro-Russe qui se trouvaient si supérieure en nombre, les deux régiments Français ne cherchèrent même pas à essayer de défendre Telnitz, l’évacuèrent et revinrent se poster sur la hauteur qui bordait le village du même nom.


Au lieu de profiter de ce premier avantage et de forcer, pour de bon, le défilé qui avoisiner Telnitz, le général Buxhowden préférât rester sur la défensive entre le pied des hauteurs et le village de Sokolnitz. Cela, afin d’attendre le renfort d’une autre colonne Austro-Russe du corps de Kienmayer.


Pendant ce temps, le général Margaron fit prévenir le maréchal Davout du danger que courraient les troupes Française du général Legrand devant Telnitz. Le maréchal Davout, commandant les trois brigades du général Friand, était parti de Raygern et s’était, tout d’abord, dirigé sur les postes de Turas et de Sokolnitz.


Cependant, après avoir été mis au courent de la détresse du général Legrand, le maréchal Davout changeât subitement de direction, se portât sur Telnitz, détachât le 1er régiment de dragons pour soutenir la division du général Legrand et, enfin, pressât la marche de son infanterie.


Le général heudelet commandait la première brigade Française de la division du général Friant, appartenant indirectement au corps de Davout. Aussitôt qu’il arrivât au contact du poste de Telnitz, Heudelet y jetât le 108eme régiment de ligne et le 15eme léger.


Dès lors, pendant plus d’une heure, dans le village de Telnitz, les Français combattirent corps à corps, à la baïonnette, avec les soldats Russe. Les Français le firent avec tant d’intrépidité que, malgré leur infériorité numérique, ils obligèrent les troupes Russe à leur abandonner le village de Telnitz.


Dans ce furieux combat, les Russes perdirent cinq pièces de canon et deux drapeaux. Suite à leur succès dans Telnitz, les Français sortirent de ce même village et s’engagèrent à la poursuite des Russes. Alors que ces derniers étaient tout prêt de déposer les armes, le général Autrichien Nostiz arrivât avec deux escadrons de hussards Autrichiens et, par l’intermédiaire d’une vigoureuse charge, arrêtât, net, la poursuite des Français.


Bientôt, lorsque le brouillard fut dissipé, le général Buxhowden déployât sa colonne Austro-Russe sur la hauteur qui avoisinait Telnitz. Devant l’aspect impressionnant de cette masse, les troupes Française, qui se trouvaient présente dans Telnitz, prirent la sage décision d’évacuer, de nouveau, ce même village.


Une division de cavalerie Russe parvint ensuite à passer le défilé et se formât en bataille. Les Français, quand à eux, se retirèrent dans la direction de Turas.


Pendant que de furieux combats se déroulaient à Telnitz, les colonnes Russe des généraux Langeron et Prybyzewski s’étaient avancées vers le poste de Sokolnitz. Celui-ci se trouvait gardé par deux bataillons Français de la division du général Legrand.


Encore une fois, devant les forces trop supérieure des Russes, les Français refusèrent tout combats et évacuèrent le village de Sokolnitz.


L’arrivée du reste du corps de Davout, appuyé par l’attaque de flanc du corps de Soult, allait renverser le cours de l’engagement avec l’aile gauche de l’armée Russe. Cependant, nous verrons ça un peu plus bas dans l’exposé.


Les troupes Française du général Legrand, quand à elles, avaient largement fait leur travail. Elles avaient réussi à attirer et à fixer le gros des troupes Russes. Celles qui, justement, avaient commis l’erreur de descendre le plateau de Pratzen. La manoeuvre de Napoléon commençait à prendre forme.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:01

Combat des hauteurs de Blasowitz. Appartenant au centre et à l’aile gauche de l’armée Française, une partie des troupes Française des maréchaux Bernadotte, Lannes et Murat repoussent une attaque des Russes du grand duc Constantin :




Pendant que se déroulaient les attaques de l’aile gauche de l’armée Russe sur l’aile droite de l’armée Française, d’autres combats commencèrent à s’engager sur le reste de la ligne Française. Ce fut le cas, notamment, à une partie de l’aile gauche et du centre de l’armée Française.


En ce qui concerne la partie de l’aile gauche de l’armée Française, ce fut, tout d’abord, la cavalerie de Kellermann qui fut concernée, celle-ci faisait parti du corps du maréchal Murat. En outre, toujours en ce qui concerne la partie de l’aile gauche de l’armée Française qui fut engagée au combat, l’on peut citer la division du général Caffarelli, celle-ci faisait partie du corps du maréchal Lannes.


Enfin, en ce qui concerne la partie du centre de l’armée Française qui fut engagé au combat, ce sont les divisions des généraux Drouet et Rivaud, celles-ci appartenaient au corps du maréchal Bernadotte.


Venant tout juste de quitter les hauteurs qui se trouvaient en avant d’Austerlitz, le grand-duc Constantin vint se porter sur celles qui avoisinaient les postes de Blasowitz et de Kruh.


Aussitôt, par l’intermédiaire de ces deux postes, le grand-duc Constantin se trouvât en présence des divisions Française des généraux Drouet, Rivaud et Kellermann. En conséquence, les tirailleurs des deux camps commencèrent à se tirer dessus avec vivacité.


Pendant ce combat d’avant-garde, le grand-duc se hâta de faire occuper le village de Blasowitz par un bataillon de chasseurs de la Garde Russe. Au même moment, le prince de Lichtenstein arrivât avec sa colonne de cavalerie Austro-Russe.


Dès lors, trouvant le grand-duc engagé avec les tirailleurs Français de la division du général Kellermann, le prince de Lichtenstein se décidât à se mettre en bataille.


Les uhlans Russe, appartenant au régiment personnel du grand-duc Constantin, se déployèrent les premiers. Entraînés par l’ardeur du général Russe Essen, qui se trouvait à leur tête, les uhlans Russe n’attendirent point que les autres escadrons Austro-Russe fussent formés. Alors qu’ils étaient insuffisamment soutenus, les uhlans Russe du général Esssen fondirent sur la cavalerie Française de Kellermann.


Ne pouvant immédiatement repoussé la charge des uhlans Russe, le général Kellermann décidât, dès lors, de faire replier, par intervalles, sa cavalerie à l’intérieur des bataillons de l’infanterie Française des généraux Rivaud et Drouet.


S’étant formés en de puissants carrés, les fantassins Français firent, sur les uhlans Russe, plusieurs décharges à bout portant qui furent très meurtrière.


Pendant ce temps, les généraux Caffarelli et Rivaud se portèrent sur les flancs des uhlans Russe et les prirent, par l’intermédiaire de décharges d’infanterie Française, entre deux nouveaux feu. En peu d’instants, les uhlans Russe perdirent plus de 400 hommes.


En conséquence, un certain désordre s’occasionnât dans les rangs des uhlans Russe. Dès lors, voulant en profiter, le général Kellermann reformât ses escadrons de dragons Français et chargeât les Uhlans Russe avec tant d’impétuosité que ces derniers furent, en peu de temps, complètement culbutés.


Le général Essen, quand à lui, fut grièvement blessé dans cette attaque désastreuse. Mis en pleine déroute, le reste du régiment personnel du grand duc regagnât, avec peine, le corps Russe de Bagration.




_ Les troupes Française du maréchal Soult, représentant une partie du centre de l’armée Française, passent à l’offensive et repoussent les Russes hors du plateau de Pratzen :




Comme je l’ai souvent évoqué plus haut, au début de la bataille, la moitié des forces Russe, jadis retranchées sur le plateau de Pratzen, s’étaient mise à descendre ce même plateau pour venir attaquer toute l’aile droite de l’armée Française. Ainsi, le reste des troupes du centre de l’armée Russe, qui était resté retranché sur le plateau de Pratzen, se trouvait diminué et allait devoir combattre le centre de l’armée Française avec des forces égale en nombre. Rappelons d’ailleurs, au passage, que le centre de l’armée Française se trouvait sous le commandement du maréchal Soult.


En outre, déjà bien occupée par plusieurs divisions Française, la réserve Russe du grand duc Constantin ne pouvait intervenir afin d’aider le centre de l’armée Russe à conserver le plateau de Pratzen.


Le centre de l’armée Russe se trouvait formé, à l’origine, par la colonne Austro-Russe du général Kollowrath. Cependant, avant de quitter le plateau de Pratzen pour aller combattre l’aile droite de l’armée Française, certaines colonnes Russe avait laissé quelques bataillons sur ce même plateau et sous le commandement du général Kollowrath.


Dès lors, pour défendre le plateau de Pratzen, Kollowrath pouvait compter sur vingt-sept bataillons Russe et quinze bataillons Autrichien.


Cependant, en ce qui concernait les bataillons Russe, bon nombre d’entre eux avaient lutté contre les Français à Diernstein et avaient subi des pertes notoires qui n’avaient pu être réparées. En conséquence, chaque bataillon Russe, placé sous le commandement de Kollowrath, ne possédait plus, chacun, que 400 soldats.


Les bataillons Autrichien de Kollowrath, quand à eux, étaient presque tous constitués de nouvelles levées et organisés depuis cinq semaines seulement.


Enfin, la force totale du centre de l’armée Russe, chargé de la défense du plateau de Pratzen et placé sous le commandement du général Kollowrath, ne dépassait pas 15 000 hommes.


Pour donner le temps, à toutes ses troupes de se mettre en ligne, Kollowrath reçu l’ordre de s’ébranler qu’à huit heures du matin.


Les douze bataillons Russe du général Miloradowich se trouvaient à la tête du corps du général Kollowrath. En outre, deux de ces bataillons Russe et un escadron de dragons Autrichien formaient une avant-garde qui marchait à peu de distance du gros des troupes de Kollowrath.


Il était neuf heures du matin lorsque le général Kollowrath aperçut, tout à coup, en avant du plateau de Pratzen, une masse d’infanterie Française qui commençait à gravir les pentes de ce même plateau.


C’étaient les trois brigades Française de la division du général Saint-Hilaire. Se trouvant aux ordres des généraux Morand, Thiébault et Varé, ces brigades étaient formées en colonnes d’attaque.


Surpris du mouvement du général Saint-Hilaire, Koutousov savait, dès lors, que l’armée Russe se trouvait dans une situation délicate. En conséquence, Koutousov décidât de prendre le commandement du centre de l’armée Russe à la place du général Kollowrath.


Le maréchal Russe savait, pertinemment, que si les Français arrivaient à s’emparer du plateau de Pratzen, la bataille serait définitivement scellée en la faveur de ces derniers. Koutousov savait, notamment, que la prise du plateau de Pratzen permettrait, aux Français, d’agir sur le flanc de l’aile gauche de l’armée Russe. Celle qui, justement, attaquait, depuis le début de la bataille, les troupes du maréchal Davout.


Ainsi, en s’emparant du plateau de Pratzen, le maréchal Soult pourrait, ensuite, écraser, de concert avec Davout, toute l’aile gauche de l’armée Russe. Le sort de la bataille d’Austerlitz tenait donc à l’occupation du plateau de Pratzen.


Afin de prendre des mesures pour contrer l’avance des Français sur le plateau de Pratzen, Koutousov demandât, tout d’abord, en renfort, quelque escadrons de cavalerie au prince de Lichtenstein. En réponse, ce prince Autrichien détachât quatre régiments de cavalerie Russe pour venir à son aide.


Cependant, les Français marchaient vite, très vite. Alors que les brigades Française des généraux Morand et Thiébault s’avançaient frontalement dans le meilleur ordre et sur le village de Pratzen, la brigade du général Varé marchait sur le flanc droit de ce même village. Ainsi, cette brigade Française menaçait de couper les communications que le corps de Kollowrath tenait avec les quatre régiments de cavalerie Austro-Russe que le prince de Linchtenstein venait d’envoyer au secours de Koutousov.


En conséquence de cette nouvelle menace et pour stopper l’avance des troupes Française du général St-Hilaire, Koutousov fit avancer l’infanterie Russe du général Miladorowitch dans le village de Pratzen. Dès lors, voulant conserver l’initiative de l’attaque, le général St-Hillaire fit prendre le pas de charge à ses brigades Française, bousculât les bataillons Russe de Miladorowitch à la baïonnette et s’emparât du village de Pratzen.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:02

Après leurs succès dans le village de Pratzen, les colonnes Française sortirent aussitôt de ce poste et marchèrent contre les nouvelles lignes d’infanterie que l’ennemi présentait.


Bientôt, l’infanterie Russe commençât à effectuer, sur les Français, des feux de mousqueterie. Arrivées à cent pas des lignes Russes, les colonnes Française commencèrent à répondre au feu de l’ennemi. Dès lors, une fusillade très meurtrière s’engageât de part et d’autre.


En conséquence, le général Saint-Hilaire fit avancer les brigades Française des généraux Thiébault et Morand sur le plateau de Pratzen.


Certainement agacé par les succès que commençaient à enregistrer les Français, le Tsar décidât de prendre les choses en main et retirât momentanément, à Koutousov, le commandement du centre de l’armée Russe. Par la suite, le Tsar ordonnât à quelques bataillons Russe de se porter rapidement en avant et de prendre en flanc les Français. Puis, le Tsar demandât au général Kollowrath de stopper la marche des colonnes Française sur la gauche du plateau de Pratzen.


En conséquence de cette ordre du Tsar et n’osant désobéir à un tel prince, Kollowrath vint immédiatement attaquer les Français avec deux brigades d’infanterie Autrichienne. A cet instant, sur le plateau de Pratzen, l’on pouvait voir ce spectacle étonnant des soldats Français poursuivant les bataillons Russes défait.


Lorsque Kollowrath lançât son attaque, les Autrichiens abordèrent, avec sang-froid, les soldats Français du 36eme régiment de ligne. Devant pourtant lutter contre des forces deux fois supérieure en nombre, les Français réalisèrent une très belle résistance.


Malheureusement, les bataillons Français, que le général St-Hilaire avait envoyé au secours du 36eme régiment de ligne, s’égarèrent un peu en route. En conséquence, si héroïque qu’ils avaient été dans leur défense de leurs positions, les soldats Français du 36eme régiment de ligne durent finalement céder un peu de terrain aux Autrichiens.


Cependant, cette petite reculade n’avait rien de grave. Très vite, le général Saint-Hilaire fit resserrer ses troupes, reçu en renfort le 14eme régiment de ligne et, enfin, formât, de nouveau, ses troupes Française en de nouvelles colonnes d’attaque. Sur ces entrefaites, d’ailleurs, la division Française du général Vandamme venait d’arriver à la gauche de la division Saint-Hilaire.


Afin de pouvoir promptement reconquérir le plateau de Pratzen et remporter un succès décisif sur les divisions Française du maréchal Soult, le maréchal Koutousov proposât au Tsar de réaliser une attaque générale à la baïonnette. Séduit par ce plan audacieux, le Tsar permit à Koutousov de reprendre le commandement du centre de l’armée Russe.


Aussitôt remis à la tête de ce commandement, Koutousov fit marcher, sur la division Française du général Vandamme, toutes les brigades Russe qu’il avait immédiatement pu réunir à lui. Cependant, lorsque les Russes s’avancèrent au pas de charge, ils furent très vite freinés par les feux de mousqueterie et d’artillerie que leur lancèrent les Français.


Aussitôt, voulant profiter impétueusement des problèmes rencontrés par l’infanterie Russe, le général Vandamme décidât, à son tour, de passer à l’attaque. Prenant la tête de ses régiments Français, Vandamme chargeât les Russes à la baïonnette, les rompit sur toute la ligne et leur capturât toute leur artillerie.


Par suite de ce dernier succès, les Français se retrouvaient définitivement maître du plateau de Pratzen. Mis en pleine déroute, les troupes du centre de l’armée Russe se replièrent sur le poste de Waschau. Après les avoir difficilement rallié, le général Kollowrath cherchât à leur faire reprendre position entre les postes d’Hodiegitz et d’Herspitz.


Par l’intermédiaire de la prise du plateau de Pratzen, le maréchal Soult allait pouvoir réaliser la manoeuvre que Napoléon avait tant désiré faire effectuer aux troupes Française pour remporter une victoire décisive.


En effet, laissant quelques bataillons Français sur le plateau de Pratzen afin de conserver celui-ci, Soult commençât à organiser ses colonnes d’attaque pour réaliser une prompte offensive sur le flanc et les arrières de l’aile gauche de l’armée Russe. Ce corps, rappelons-le, affrontait frontalement l’aile droite de l’armée Française, c’est-à-dire les troupes de Davout et de Legrand.




_ Nouveaux combats entre les troupes Française de Bernadotte et les troupes Russes du grand duc Constantin. De nouveau, tous les assauts des Russes sont repoussés :




Pendant ce temps, après avoir été, comme nous l’avons vu plus haut, repoussé dans sa première offensive, le grand duc Constantin avait recommencé un combat contre les troupes Française du maréchal Bernadotte. Renforcé, tout d’abord, par plusieurs bataillons d’infanterie de la Garde Impériale de Russie, le grand duc Constantin installât ces derniers dans le village de Blasowitz.


Après avoir été mis au courant de la prise du poste de Blasowitz par l’ennemi, Bernadotte lançât ses troupes Française dans une contre-offensive qui permit de reprendre ce même village aux bataillons de Garde Russe.


Revenant à la charge, le grand duc Constantin fit avancer, en ligne et méthodiquement, tous les bataillons de la Garde Russe dont il pouvait disposer. Dès lors, un nouveau combat s’engageât contre les tirailleurs Français du général Drouet. Bientôt, le grand duc Constantin les fit charger et les repoussât aisément.


En conséquence, Bernadotte fit déployer six pièces du 6eme régiment d’artillerie légère et portât le ravage dans les rangs ennemis. Désormais bien appuyés par ce feu d’artillerie, le général Drouet passât à la contre-attaque et repoussât, promptement et définitivement, les bataillons de la Garde Russe.




_ Afin de renverser la situation, Koutousov tente une offensive judicieuse. Cependant, il est pris au vif par Napoléon. Dès lors, un grand combat s’engage entre les cavaleries des Gardes Impériale de France et de Russie. La cavaliers Français finissent par l’emporter :




A ce moment de la bataille, un certain vide existait entre le corps de Soult et celui de Bernadotte. Dès lors, afin d’empêcher que les Russes ne s’infiltrent entre les troupes Bernadotte et les siennes, le maréchal Soult installât, dans le vide en question et à la gauche de la division Vandamme, la brigade Française du général Schinner.


Cependant, observant le mouvement que Soult réalisait pour boucher l’intervalle qui existait entre son corps et celui de Bernadotte, le maréchal Koutousov sentit, dès lors, quel opportunité de succès il aurait en culbutant la brigade Française du général Schinner.


En effet, en cas de succès complet sur cette brigade Française, Koutousov pourrait ensuite faire passer, dans l’intervalle en question, un gros corps d’armée. Ainsi, il pourrait couper toute communications entre Soult et Bernadotte, prendre en flanc le corps de Soult et, enfin, lui reprendre plus facilement le plateau de Pratzen.


Pour réaliser une telle attaque, Koutousov prit la sage décision de choisir les fameux escadrons de cavalerie de la Garde Impériale de Russie. Ces derniers se composaient de véritables colosses recrutés dans les terres enneigés de la Sibérie.


Bientôt, alors que la brigade Française du général Schinner achevait son mouvement et présentait, malheureusement, un de ses flancs à l’ennemi, elle fut soudainement chargée par un escadron de la Garde Impériale de Russie.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:03

Le 2 eme bataillon Français du 4eme régiment de ligne fut entouré, sabré et perdit son drapeau. Cependant, le reste de la brigade subit peu de pertes. Après avoir mis ventre à terre pour échapper aux sabres des cavaliers de la Garde Russe, le reste des soldats Français se reformèrent en ligne.


Pendant ce temps, muni d’une jumelle et positionnée sur le haut d’une colline, Napoléon passait son temps à observer les différents mouvements qu’opérait l’ennemi. Justement, après avoir vécu en direct la brusque attaque que venait de réaliser la cavalerie de la Garde Russe sur le 4eme régiment de ligne, Napoléon comprit quel danger allait courir son armée si la cavalerie de la Garde Russe arrivait à s’infiltrer entre les troupes Française des maréchaux Soult et Bernadotte.


En conséquence, afin d’enrayer l’avance de la cavalerie de la Garde Russe, Napoléon décidât d’engager une partie des troupes de l’unique réserve Française qui n’avait pas encore donné dans la bataille : la Garde Impériale Française. Tout d’abord, ce furent les chasseurs à cheval et l’escadrons des cent mamelouks de la Garde qui furent chargés de contre-attaquer les cavaliers de la Garde Russe.


Placés sous le commandement du général Rapp, les chasseurs et les mamelouks s’élancèrent et repoussèrent deux escadrons de la cavalerie de la Garde Russe. Cependant, ce succès n’était pas décisif. En effet, afin de faire front plus efficacement contre les Français, c’est les dix escadrons de la cavalerie de la Garde Russe qui se mirent à charger les chasseurs et les cent mamelouks de Rapp. Bien sur, les cavaliers Français ne purent résister au choc d’une cavalerie Russe si nombreuse et furent repoussés.


Dès lors, voyant sa cavalerie repoussée, Napoléon employât les grands moyens. Il décidât de faire charger les escadrons de grenadiers à cheval de la Garde Impériale Française. Ces derniers, placés sous le commandement du maréchal Bessières, galopèrent vers les cavaliers de la Garde Russe, ralentirent leurs chevaux et engagèrent le combat au corps à corps.


Bientôt, le combat corps à corps devint d’une extrême violence, les grenadiers à cheval Français et les cavaliers Russe se battirent furieusement à coups de sabres. Cependant, les Français prirent bientôt le dessus et firent passer leurs énormes sabres au travers des corps des cavaliers Russe. Pendant qu’ils réalisaient cette sinistre besogne, les Français s’écriaient “Faisons pleurer les dames de St-Petersbourg!”.


Voyant que les grenadiers à cheval de Bessières commençaient sérieusement à reprendre le dessus, le général Rapp revint à la charge et complétât le succès Français. Bientôt, les escadrons de la cavalerie de la Garde Russe furent mis en déroute et laissèrent, sur le champ de bataille, six-cent tués et deux-cent prisonniers. Parmi ces derniers, les Français capturèrent le prince Russe Reptine.


Ainsi, l’offensive, voulue par Koutousov pour s’infiltrer dans l’intervalle laissée entre les troupes Française de Soult et de Bernadotte, se terminait, dès lors, par un échec sanglant.




_ Un combat s’engage entre l’aile gauche de l’armée Française, placée sous les ordres du maréchal Lannes, et l’aile droite de l’armée Russe, placée sous le commandement du général Bagration. Après un combat acharné, les Français finissent par l’emporter :




Pendant ce temps, commandant en chef de l’aile gauche de l’armée Française, le maréchal Lannes commençât par opérer un léger mouvement en avant. Prenant la tête des divisions Française des généraux Caffarelli et Suchet, le maréchal Lannes vint s’installer sur la chaussée qui reliait les postes de Brünn et d’Olmutz.


Arrivé tout près du poste de Posorsitz, Lannes rencontrât les troupes Russe de l’aile gauche du corps de Bagration. A la vue des Français, les bataillons Russe de cette même aile gauche se mirent à marcher pour couronner les hauteurs qui se trouvaient en avant du poste de Dwaroschna.


Pendant ce temps, commandant les escadrons de cavalerie Russe qui avait été détachée du corps de Lichtenstein, le général Russe Uwarow était restait positionné près du poste d’Holubitz. Ce village, ainsi que le village de Kruh, étaient déjà occupées par l’infanterie Russe.


Pensant que le succès de l’offensive, qu’il prévoyait de faire sur le corps Russe de Bagration, n’était pas forcément certain, le maréchal Lannes prit plusieurs bonnes initiatives tactique pour assurer une éventuel retraite. C’est pourquoi il formât un puissant retranchement avec la position du Santon. Ce retranchement fut défendue par dix-huit pièces de canon et conservé par les soldats Français du 17eme léger. Ces derniers se trouvaient placés sous les ordres du général Claparède.


Le général Bagration, quand à lui, décidât d’opérer une offensive contre les Français. Cela, afin d’obliger les deux divisions Française, que menait le maréchal Lannes, à rétrograder en arrière. Après réflexions, Bagration prit la décision de venir attaquer les retranchements Français qui se trouvaient positionnés sur la hauteur du Santon.


Cependant, pour effectuer une telle attaque, Bagration fut obligé d’envoyer plusieurs escadrons de cavalerie Russe pour renforcer son aile gauche, celle-ci se trouvait encore opposée aux divisions de Lannes. En conséquence de ce retrait de troupes, Bagration se retrouvât à attaquer les retranchements Français de la hauteur du Santon avec des forces insuffisante.


Si Bagration avait commis toutes ses erreurs tactique, c’est parce qu’il ne connaissait pas la force des retranchements Français de la hauteur du Santon. Dès lors, Bagration lançât ses bataillons Russe à l’attaque des retranchements en question. Cependant, il déchantât très vite.


Alors que les colonnes d’infanterie Russe étaient toute prête d’effectuer un assaut général sur les retranchements Français, les artilleurs Français se mirent, tout d’un coup, en action et écrasèrent les Russes d’un surprenant et puissant feu de mitraille.
Dès lors, conscient de la force de ces retranchements Français, le général Bagration renonçât à son attaque et fit replier ses colonnes Russe sur le poste de Posorzitz.


Par la suite, rendu confiant par la nouvelle du succès que venaient de remporter les retranchements Français qu’il avait fait installer sur la hauteur du Santon, le maréchal Lannes commençât l’attaque qu’il avait prévu de faire, au début de l’action, avec les divisions des généraux Caffareli et Suchet. L’offensive de Lannes allait donc se dérouler contre l’aile gauche de Bagration.


En premier lieu, Lannes lança les cuirassiers Français d’Hautpoul à l’attaque. Cependant, les bataillons Russe se formèrent en carrés et repoussèrent sans difficultés les cuirassiers Français.


Dès lors, Lannes changea de tactique.


Se fixant toujours pour objectif de repousser l’aile gauche du corps de Bagration, le maréchal Lannes installât en batterie tout ce qu’il pouvait disposer d’artillerie. Après avoir versé, pendant plusieurs minutes, un puissant feu de mitraille sur les bataillons Russe, le maréchal Lannes se mit à la tête des 34eme, 40eme, 64eme et 88eme régiments de ligne et leur fit battre la charge.


Malgré la mitraille et les boulets Russe qui s’écrasaient par hasard dans la plaine, les soldats Français arrivèrent au contact du corps à corps et repoussèrent promptement les Russes à la baïonnette. Dès lors, l’aile gauche du corps Russe de Bagration fut mise en déroute et abandonnât, aux Français, toute son artillerie, 2000 prisonniers et 4000 hommes tués ou blessés.


Même si le reste du corps de Bagration ne fut pas repoussé, la défaite de son aile gauche le menaçait d’être pris à revers par les divisions Française de Lannes. En conséquence, Bagration se résignât à une retraite qu’il réussit à faire en bon ordre.




_ Soult, Davout, Friand et Legrand réalisent, ensemble, une offensive sur l’aile gauche de l’armée Russe. Tandis que Davout, Friant et Legrand attaquent frontalement, Soult attaque par le flanc. Finalement, par l’intermédiaire de ses brillantes opérations, l’aile gauche de l’armée Russe est sévèrement écrasée :
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:04

Conformément au plan de Napoléon, après la prise du plateau de Pratzen, le gros des troupes Française du maréchal Soult devait se rabattre sur le flanc de l’aile gauche de l’armée Russe. Pendant que Soult réaliserait ce mouvement extraordinaire, Davout et Legrand, quand à eux, devaient prendre l’offensive et attaquer frontalement cette même aile gauche de l’armée Russe qu’ils avaient du affronter au début de la bataille.


Ce corps de l’armée Russe, attaqué de tous les cotés, allait finir par subir un échec complet. Voyons, tout d’abord, ce que firent les braves soldats Français de Davout, de Friant et de Legrand.


Après l’occupation des postes de Telnitz et de Sokolnitz, les trois colonnes Russe, commandées par les généraux Doctorow, Prybyzewski et Langeron, avaient poursuivi leur marche sans chercher à se protéger des mouvements qui pourraient s’opérer sur leurs flancs.


Les trois colonnes Russes possédaient, en tout, 30 000 soldats. En outre, elles n’avaient, devant elles, qu’une brigade Française de la division du général Legrand et la division Française du général Friant. Cette dernière division appartenait au corps du maréchal Davout.


A la vu du nombre de combattants alignés pour ce combat, il est certain que les Russes possédaient des forces largement supérieur en nombre. Cependant, les généraux Russe allaient opérer des erreurs tactique qui frôlèrent le ridicule. En conséquence, ils n’allaient pas pouvoir profiter de leur supériorité numérique.


Ainsi, alors que la première colonne Russe s’était avancée par le défilé de Telnitz, les deux autres colonnes Russe se croisèrent dans le village de Sokolnitz. Dès lors, pour les Russes, il en résultât un encombrement fâcheux et les Français, pourtant inférieur en nombre, allaient promptement en profiter.


Profitant habilement de la confusion dans laquelle se trouvaient les deux colonnes Russe, le général Legrand se portât sur un des flancs du village de Sokolnitz. Pendant ce temps, le général Friant, s’étant mis à la tête de la brigade Française du général Heudelet, attaquât frontalement ce même village de Sokolnitz.


Bientôt, faisant partis de la brigade Française du général Heudelet, les voltigeurs du 108eme régiment de ligne se précipitèrent dans le village de Sokolnitz et repoussèrent, à la baïonnette, tous les bataillons Russe qu’il trouvèrent devant eux. Dans ce combat, la résistance des Russes fut longue et opiniâtre, plusieurs pièces de canon furent prise et reprise.


Alors que les troupes Française du général Heudelet commençaient à s’établir dans le village de Sokolnitz et chassaient les Russes devant eux, ils reçurent, bientôt, un feu très vif de la part des soldats Français du général Legrand.


En fait, les soldats de Legrand prirent, par erreur, les soldats Français du général Heudelet pour des Russes. Dès lors, afin de se protéger, la brigade Française du général Heudelet abandonnât le village de Sokolnitz et se réfugiât dans le bois qui se situait à la gauche du village.


En conséquence, profitant de cette erreur, les Russes reprirent pied dans le village de Sokolnitz. Cependant, pendant ce temps, le général Friant avait fait avancer sa seconde brigade, celle qui se trouvait sous les ordres du général Hochet.


Bientôt, marchant à la tête de la brigade Française du général Hochet, le 48eme régiment de ligne pénétrât dans le village de Sokolnitz et y culbutât, à la baïonnette, tous les bataillons Russe qui voulurent s’opposer à son passage. Par la suite de son succès, le 48eme régiment de ligne se trouvât en possession de la partie droite du village. En outre, il s’emparât de deux drapeaux, deux canons et plusieurs caissons Russe.


Un nouveau corps Russe apparût bientôt sur le champ de bataille et commençât à déborder la partie gauche du village de Sokolnitz. Ce corps Russe était entouré d’une nuée de tirailleurs, cependant ces derniers furent abordés et repoussés vigoureusement par les tirailleurs du 111eme régiment de ligne.


En réalité, l’objectif de ce corps Russe était de s’introduire entre deux brigades Française du général Friant et les séparer l’une de l’autre. Cependant, en bon tacticien, le général Friant ne tardât pas à découvrir ce que désirait réaliser le corps Russe sur deux de ses brigades.


Étant donné que, dans ce cas, rester sur la défensive ferait courir sa division Française à un désastre, le général Friant se décidât à une prompte offensive et ordonnât au 15eme léger et au 33eme régiment de ligne de charger le flanc du corps Russe. L’attaque fut des plus vigoureuses, les Français repoussèrent, de nouveau, les bataillons Russe à la baïonnette et les rejetèrent sur la partie gauche du village de Sokolnitz.


Alors que la lutte pour le village de Sokolnitz durait depuis quatre heures, le général Friant, conscient de l’extrême valeur de ses troupes, se décidât à une offensive générale. Cela, malgré le fait que les Français se retrouvaient, encore, à lutter avec 6000 soldats contre près de 30 000 Russes, c’est à dire avec une très large infériorité numérique.


En fait, le général Friant espérer gagner un maximum de temps avant que les troupes Française du maréchal Soult puissent conquérir le plateau de Pratzen puis aborder le flanc de toute l’aile gauche de l’armée Russe.


Dès lors, dans sa vaste offensive, le général Friant fit marcher, simultanément, ses trois brigades Française contre tous les bataillons Russe qui occupaient la partie gauche du village de Sokolnitz et les hauteurs qui entouraient ce même village.


Malgré la fatigue due à de longues heures de lutte, les soldats Français prirent le pas de charge et enfoncèrent les Russes sur toute la ligne. Les baïonnettes Française mirent les Russes dans la déroute la plus complète. Le village de Sokolnitz, les hauteurs qui entouraient le village, absolument tout fut enlevé en peu d’instants.


Complètement dispersées, la majorité des troupes Russe se retirèrent vers un vaste étang qui était glacé et couvert de neige. Cet étang se trouvait situé entre les postes de Kobelnitz et de Sokolnitz.


Pendant ce temps, une partie des troupes Française du maréchal Soult venaient d’arriver au contact du flanc de l’aile gauche de l’armée Russe. La première division de ce corps, qui arrivât au combat, fut celle du brave général St-Hilaire.


Aussitôt arrivé, St-Hilaire ordonnât à la brigade du général Thiébault de passer à l’offensive et de s’emparer du château de Sokolnitz, ce dernier se trouvait à un quart de lieue du village du même nom. Malgré une vive résistance des Russes, les Français ne tardèrent pas à leur enlever le château.


Les bataillons Russe, qui avaient été repoussés par les troupes de St-Hilaire, furent obligé de rejoindre, sur l’étang gelé, les bataillons Russe qui avaient été repoussés par les troupes du général Friant. Dès lors, plusieurs milliers de soldats Russe se retrouvèrent, ensemble, sur le fameux étang gelé.


Bientôt, le feu combiné des artilleries Française de Soult et de Davout détruisirent la glace de l’étang. Cependant, contrairement à ce que l’on a souvent évoqué, les soldats Russe ne se noyèrent pas dans l’étang, tout simplement parce que cet étang, qui servait, à l’origine, à la pêche de petits poissons, était bien peu profond pour que des hommes puissent s’y noyer.


En réalité, c’est le feu terrible des artilleries Française de Davout et de Soult qui tuèrent et blessèrent autant de soldats Russe. En conséquence de cette boucherie, l’on retrouvât énormément de corps de soldats Russe flotter dans l’étang et c’est peut-être pourquoi l’on crut, longtemps, qu’ils s’étaient noyés.


Général en chef de toute l’aile gauche de l’armée Russe, le général Russe Buxhowden n’avait réussi à rallier qu’une seule des trois colonnes Russe de son corps. N’étant pas encore au courent de la défaite des autres corps Russe et espérant pouvoir encore arracher un succès aux troupes Française, le général Buxhowden plaçât une partie de ses troupes Russe sur la hauteur qui se trouvait au dessus du poste de Telnitz.


Si le général Buxhowden plaçât, ainsi, ses troupes, ce fut afin d’observer et de contenir les différents corps Français qui pourraient s’avancer du côté du village de Telnitz. En outre, Buxhowden désirait, également, s’assurer que la marche de sa colonne Russe, sur le village d’Aujezd, se ferait sans problèmes.


Malheureusement pour le général Russe, la division Française du général Vandamme, appartenant au corps du maréchal Soult, se trouvait déjà positionné sur la hauteur qui dominait la chapelle du village d’Aujezd.
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MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:06

Dès lors, lorsque la colonne Russe commençât à traverser le village d’Aujezd, les troupes Française de Vandamme descendirent de la hauteur, se précipitèrent sur les Russes et les repoussèrent, promptement, hors du village. Cela, malgré une vive fusillade de la part des Russes.


Par la suite de ce brillant succès du général Vandamme, le général Buxhowden se trouvât, avec deux bataillons, séparé du reste de la colonne Russe. Dès lors, n’ayant plus aucun espoir de remporter un succès, ce général Russe décidât de se replier sur le village d’Austerlitz. Cependant, dans son cruel revers, Buxhowden laissât 4000 prisonniers Russe au pouvoir des Français.


Un général d’artillerie Russe, chef d’un parc de cinquante pièces, marchait sous la garde de quatre bataillons Russe. Afin d’éviter d’être fait prisonnier par les Français, il décidât de faire passer ses troupes et ses pièces d’artillerie sur le lac gelé d’Aujezd.


Cependant, comme pour l’épisode de l’étang gelé, la glace du lac se brisât et toutes les pièces d’artillerie du général Russe furent coincées pour de bon. Dès lors, les troupes Française du général Vandamme ne tardèrent pas à venir cueillir le fruit de ce nouveau désastre Russe et capturèrent les cinquante canons.


Après avoir été repoussée par les troupes Française du général Friant, la colonne Russe du général Russe Doctorow s’était repliée dans la plaine qui se trouvait entre le village de Telnitz et le lac d’Aujezd.


Conscient que la bataille était perdue pour les Russes, le général Doctorow ne faisait que chercher le moyen le plus habile pour que sa colonne puisse échapper à un désastre. Cependant, à ce moment là de la bataille, la retraite de sa colonne Russe ne pouvait s’opérer que sur une digue très étroite. Celle-ci se trouvait située entre le lac d’Aujezd et celui de Monitz, en outre elle ne donnait passage qu’à deux ou trois hommes de front.


Dès lors, en passant par le poste d’Aujezd, celui de Satschau et en faisant le tour du lac du même nom, les Français pouvaient couper le passage de cette digue et enlever, ainsi, tout moyen de retraite aux Russes.


Le général Autrichien Kienmayer vit ce danger. En conséquence, il se portât en avant avec un régiment de hussards Autrichien et se plaçât sur les hauteurs qui bordaient les postes de Satschau et d’Ottnitz. Cela, afin de protéger, au mieux, la retraite de la colonne Russe du général Doctorow.


Se sentant en confiance par l’appui de la cavalerie Autrichienne du général Kienmayer, le général Doctorow entamât la retraite de sa colonne Russe vers la fameuse digue. Dès lors, Doctorow portât le gros de sa colonne Russe sur une hauteur qui avoisinait le lac de Monitz. En outre, afin de donner, au gros de sa colonne Russe, le temps de retraiter sans être inquiéter, Doctorow fit occuper le village de Telnitz par un régiment Russe.


Cependant, ce régiment Russe venait à peine de s’établir dans le village de Telnitz qu’il y fut vivement attaqué. En effet, suite à son succès enregistré dans le poste d’Aujezd, le général Vandamme s’était très vite avancé pour entamer, à son tour, la colonne Russe de Doctorow. Dans sa marche en avant, les troupes du général Vandamme furent même rejointe par la division de dragons Français du général Bourcier (en raison de la blessure de ce dernier, c’est le général de brigade Margaron qui commandait cette division).


Après une courte mais prompte offensive, les troupes Française de Vandamme et de Margaron repoussèrent le régiment Russe et emportèrent le village de Telnitz.


Bientôt foudroyée par la mitraille de l’artillerie légère de la Garde Française, la cavalerie Autrichienne de Kienmayer fut obligée de se replier sur la hauteur où se trouvait la colonne Russe de Doctorow. Ce repli surprise engendrât, dès lors, un certain désordre dans cette même colonne et aurait put lui être fatal.


Cependant, grâce à l’intervention d’une batterie d’artillerie légère Russe avantageusement placée, Doctorow arrivât, par miracle, à réussir la retraite de sa colonne. En outre, Doctorow eu également la chance d’être appuyée par une nuit qui tombât sur le champ de bataille et qui empêchât, dès lors, toute poursuite des Français.




_ Résultat de la victoire Française d’Austerlitz. Fuite des Russes vers la Pologne :




Ainsi, à la fin de la bataille, les Français avaient enfoncés les Russes sur toute la ligne. L’aile droite et le centre de l’armée Russe avait été battu, une partie de la Garde Impériale de Russie avait été écrasée, enfin, l’aile gauche de l’armée Russe avait été sévèrement écrasée et acculée à une retraite désastreuse.


A partir du moment où Napoléon avait rempli ses objectifs (prise du plateau de Pratzen, refoulement de tous les corps Russe et écrasement de l’aile gauche de l’armée Russe) et que les Russe avaient échoué dans leur offensive contre l’aile droite de l’armée Française et avaient été promptement repoussés hors du champ de bataille, la victoire était incontestablement à mettre au profit des Français.


La victoire française d’Austerlitz eu d’immenses résultats.


La perte totale des Russes montât à 45 000 hommes tués, blessés ou prisonniers. Vingt généraux Russe, plusieurs aides de camp du Tsar de Russie et un grand nombre d’officiers de distinction furent tués, blessés ou prisonniers.


En outre, les Français s’emparèrent de deux cents canons, quatre cents voitures d’artillerie, tous les équipages et quarante-cinq drapeaux Russe, parmi lesquels figuraient les étendards de la Garde Impériale de Russie.


La fuite des Russes vers la Pologne fut si précipitée, qu’ils laissèrent, derrière eux, les routes couvertes de canons, de caissons, de chariots et de bagages.


Dans la plupart des bourgs et villages où entrèrent les unités Française qui avaient été détachées à la poursuite des débris de l’armée Russe, l’on trouvât des granges et des églises remplies de soldats Russe blessés et abandonnés sans aucuns secours.


Le maréchal Koutousov s’était juste contenté de faire placer sur les portes des écriteaux portant en langue Française :


“Je recommande ces malheureux à la générosité de l’Empereur Napoléon et à l’humanité de ses braves soldats.”


Quand à l’armée Française, sa perte se montât à 1500 tués et 6500 blessés.


Le soir même de l’action, pendant plusieurs heures, Napoléon parcourut le vaste champ de bataille d’Austerlitz, fit compter les morts et soigner les blessés de toutes nationalités.


Rien n’était plus touchant que d’entendre s’exprimer la reconnaissance que les blessés Français portaient pour l’intérêt que Napoléon leur témoignait.


“La victoire est sans doute à nous, s’écriait un blessé Français, Napoléon a pris de trop bonne dispositions pour qu’elle nous échappât.”


Un autre blessé Français disait :


“Il y a huit heures que je suis abandonné et que j’endure des souffrances inouïes; mais j’ai pris patience en pensant que j’avais fait mon devoir, et que mes camarades ont fait le leur.”


Enfin, un groupe de plusieurs soldats Français blessés s’adressèrent directement à Napoléon et lui dirent:


“Et bien, sire, vous devez être content de vos soldats.”


Peu de temps après, en retournant à son camp, Napoléon dit aux officiers qui l’entouraient:


“J’ai livré vingt batailles aussi chaudes que celle-ci, mais je n’en ai vu aucune où la victoire ait été aussi promptement décidée, et les destins si peu balancés.”


L’on racontât, également, que dans le courent de la bataille, la Garde Impériale à pied et les grenadiers d’élite d’Oudinot témoignèrent leur mécontentement de n’être pas engagés avec l’ennemi.


“Réjouissez-vous de ne rein faire, répondit Napoléon, je vous garde en réserve; tant mieux si l’on a pas besoin de vous aujourd’hui.”


Les prisonniers Russe, quand à eux, témoignèrent qu’ils furent stupéfait de la précision avec laquelle les troupes Française avaient effectué leur mouvements durant la bataille d’Austerlitz. En outre, ces mêmes prisonniers Russe témoignèrent, amèrement, de l’agacement qu’ils avaient d’être commandés par des généraux incapable.


Un commandant d’artillerie Russe prisonnier, faisant parti de la Garde Impériale de Russie, passât tout près de Napoléon et vint lui crier:


“Sire, faites-moi fusiller; je viens de perdre mes pièces.”


“Jeune homme, lui répondit Napoléon, j’apprécie vos regrets; mais on peut être battu par mon armée, et avoir encore des titres à la gloire.”




_ Belle conduite et mort du général Vallubert :




Alors que la plupart des généraux Français se remirent de leurs blessures, le brave Vallubert fut le seul général dont l’armée Française eut à regretter la mort. Lorsque ce brave général Vallubert eut la cuisse emportée, ses soldats Français s’empressèrent autour de lui pour le relever et le transporter au poste des chirurgiens:


“Souvenez-vous de l’ordre du jour, leur Vallubert, et reprenez vos rangs; et si vous êtes vainqueurs, vous m’enlèverez du champ de bataille; si vous êtes vaincus, que m’importe un reste de vie ?”


Peu de temps après sa première déclaration, Vallubert ajoutât:


“Que n’ai-je perdu plutôt le bras, je pourrais combattre encore avec vous et mourir à mon poste!”


Vallubert ne survécut que vingt-quatre heures à sa blessure. Quelques instants avant de rendre le dernier soupir, il écrivit une lettre touchante à Napoléon:


“J’aurais voulu faire plus pour vous; je vais mourir, et je ne regrette pas la vie, puisque j’ai participé à une victoire qui vous assure un règne heureux. Quand vous penserez aux braves qui vous étaient dévoués, souvenez-vous de moi. Il me suffit de vous dire que j’ai une famille, je n’ai pas besoin de vous la recommander.”




_ Satisfaction de l’Empereur. Proclamation à l’armée Française :




La générosité de Napoléon, envers les troupes Française qui avaient combattu à Austerlitz, fut aussi grande que la victoire.
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Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 Empty
MessageSujet: Re: Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805   Bataille d’Austerlitz, 2 décembre 1805 EmptyVen 5 Oct - 16:07

Napoléon adoptât tous les enfants de tous les braves qui étaient morts dans cette bataille, se chargeât de leur éducation et de leur établissement, leur permit de joindre à leur nom celui de Napoléon et, enfin, accordât 6000 francs de pension aux veuves des généraux, 2400 à celles des colonels et majors, 1200 à celles des capitaines, 800 à celles des lieutenants et sous-lieutenants, et enfin 200 à celle des soldats.


Quant aux braves soldats Français qui survécurent à la victoire, Napoléon leur témoignât sa satisfaction dans une proclamation, devenue pour eux, le plus beau titre de gloire:


“Soldats! Je suis content de vous; vous avez, à la journée d’Austerlitz, justifié tout ce que j’attendais de votre intrépidité; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire: une armée de 100 000 hommes, commandée par les empereurs de Russie et d’Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée; ce qui a échappé à votre feu s’est noyé dans les deux lacs .....


“Soldats! Lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux; mais, dans le même moment, nos ennemis pensaient à la détruire et à l’avillir, et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de français, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête de nos plus cruels ennemis: projets téméraires et insensés que, le jour même de l’anniversaire de votre Empereur, vous avez anéantis et confondux. Vous leur avez appris qu’il est plus facile de nous braver et de nous menacer que de nous vaincre.”


“Soldats! Lorsque tout ce qui est nécessaire pour assurer le bonheur et la prospérité de notre patrie sera accomplie, je vous ramènerai en France. Là vous serez l’objet de mes tendres sollicitudes. Mon peuple vous reverra avec joie et il vous suffira de dire: j’étais à Austerlitz, pour qu’on vous répondre: “Voilà un brave!”.




_ Entrevue de l’Empereur François d’Autriche et de Napoléon :




Positionné sur les hauteurs d’Austerlitz en compagnie du Tsar de Russie, l’Empereur d’Allemagne, François d’Autriche, put assister, en malheureux spectateur, à la terrible défaite de l’armée Russe. Dès lors, n’ayant plus aucune armée à opposer à Napoléon et se trouvant privé du soutien d’une armée Russe bien trop éprouvée par sa défaite d’Austerlitz, François d’Autriche fut obligé de venir directement traiter avec Napoléon.


Deux jours après la bataille, François d’Autriche vint donc saluer le vainqueur à son bivouac. Napoléon lui dit en l’accueillant:


“Je vous reçoit dans le seul palais que j’habite depuis deux mois.”


“Vous tirez si bien parti de cette habitation, répondit François, qu’elle doit vous plaire.”


Dans cette entrevue, les deux Empereurs convinrent d’un armistice et des principales conditions de la paix de Presbourg.


Dans la défaite, François d’Autriche perdrait son titre d’Empereur d’Allemagne pour devenir uniquement Empereur d’Autriche. Le St-Empire-Romain-Germanique, pourtant vieux de mille ans, serait définitivement détruit. L’Autriche devait céder la Vénétie à la France; tandis que la Bavière recevait le Tyrol, le Vorarlberg et le Trentin. Enfin, la Bavière et le Wurtemberg, alliés de la France, devenaient des royaumes.


François fit aussi connaître, à Napoléon, que le Tsar de Russie désirait également faire la paix. C’est pourquoi, François demandât une trêve pour les restes de l’armée Russe.


Cependant, Napoléon fit observer, à François, que les Russes étaient cernés, que pas un seul de leurs soldats ne pouvaient échapper “ mais, ajouta-t-il, je désire faire une chose agréable à l’Empereur Alexandre de Russie; je laisserai passer l’armée Russe, j’arrêterai la marche de mes colonnes, si votre majesté me promet que cette armée évacuera l’Allemagne et la Pologne Autrichienne et Prussienne.”


“C’est l’intention de l’Empereur Alexandre, répondit François d’Autriche, je puis vous l’assurer, d’ailleurs, dans la nuit vous pourrez vous en convaincre par vos propres officiers.”




_ Capitulation pour la retraite de l’armée Russe :




Après cette entrevue, le général Savary accompagnât l’Empereur d’Autriche au quartier général des coalisés, cela afin de savoir si Alexandre désirait réellement traiter avec Napoléon.


Lorsqu’il arrivât dans le camp du Tsar Alexandre, le général Savary trouvât l’armée Russe sans artillerie, ni bagage et dans un épouvantable désordre. Il était alors minuit.


Le corps Russe du général Meerfeld venait tout juste d’être repoussé du poste de Godding par le maréchal Davout. En conséquence, encerclée de tous cotés par les Français, l’armée Russe était en quelque sorte prisonnière.


Bientôt, le prince Russe Czartorinski introduisit le général Savary auprès de l’Empereur Alexandre. Bientôt une négociation s’engageât entre les deux hommes:


Le Tsar Alexandre: “Dites à votre maître que je m’en vais; qu’il a fait hier des miracles; que cette journée à créer mon admiration pour lui; qu’il est prédestiné du ciel, qu’il faut, à mon armée Russe, cent ans pour égaler la sienne. Mais puis-je me retirer avec sûreté ?”


Le général Savary: “Oui, sire, répondit le général Savary, si votre majesté ratifie ce que les Empereurs de France et d’Allemagne ont arrêté dans leur entrevue.”


Le Tsar Alexandre: “Eh! Qu’est-ce ?”


Le général Savary: “Que l’armée Russe se retirera par journée d’étape, et évacuera l’Allemagne et la Pologne Autrichienne et Prussienne; à cette condition, je suis chargé de me rendre à vos avants-postes qui vous ont déjà tourné, et d’y donner des ordres pour protéger votre retraite, l’Empereur voulant respecter l’ami du premier consul.”


Le Tsar Alexandre: “Quelle garantie faut-il pour cela ?”


Le général Savary: “Sire, votre parole.”


Le Tsar Alexandre: “Je vous la donne.”


En conséquence de l’accord qui venait d’être promulgué pour les closes de l’armistice Franco-Russe, le général Savary quittât le quartier-général des coalisés et allât transmettre, au maréchal Davout, l’ordre de laisser l’armée Russe continuer tranquillement sa retraite.


Par l’intermédiaire de cette armistice Franco-Russe, Napoléon se montrât, il faut le reconnaître, d’une très grande générosité. En effet, après son triomphe d’Austerlitz et les manoeuvres qui suivirent, Napoléon avait largement les moyens d’exterminer entièrement les restes de l’armée Russe. Il le savait bien, car, après son entrevue avec l’Empereur d’Allemagne, Napoléon déclarât à son entourage : “Cet homme me fait faire une grande faute.”


Mais pour se justifier à ses propres yeux, Napoléon ajoutât :


“Il y a déjà assez de larmes et de sang répandu, n’en faisons pas couler d’avantage.”


Noble excuse, trop belle pour ne pas être respectée de tout ami de l’humanité


source http://pageperso.aol.fr/marsouin18/Austerlitz1805
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